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7e édition de la Journée mondiale de la fille au Bénin : Mariette Montcho fait l’état des lieux sur le plan de l’instruction

La Communauté internationale célèbre ce jeudi 11 octobre 2018, la journée mondiale de la fille. Il s’agit d’une journée au cours de laquelle, l’autonomisation des filles et la défense de leurs droits sont mis en exergue. Le Bénin n’entend pas resté en marge de cette 7e édition qui au plan international porte sur le thème  « Avec elle encourage l’instruction et la qualification professionnelle des filles ».

A cette occasion, la présidente du réseau Ouest africain des jeunes femmes leaders du Bénin, Mariette Montcho a fait un état des lieux de la situation des filles au Bénin sur le plan de l’instruction notamment. Selon ses dires, l’instruction au Bénin a quelque peu évolué. « Il y a beaucoup de nos jeunes filles qui sont encore à la maison, qui sont déscolarisés où qui abandonnent très tôt les cours à cause des grossesses non désirées et autres problèmes qui peuvent expliquer l’abandon. Quand nous prenons également le marché de l’emploi d’abord en parlant d’emploi, nous parlons d’autonomisation des jeunes filles, il faut dire aujourd’hui que les jeunes filles sont très dépendantes non seulement des hommes mais de toute la population de façon générale et même les formations para scolaires qui existent ne sont pas vraiment de qualité à permettre à la jeune fille une fois à la fin de sa formation de poursuivre, où de s’installer valablement », a-t-elle expliqué.

Face à ce bilan peu reluisant, elle a laissé entendre que des actions sont menées pour corriger la situation. Il s’agit entre autres des plaidoyers aussi bien à l’endroit de l’Etat que des partenaires afin que les jeunes filles soient soutenus. « Nous faisons des plaidoyers pour que l’Etat et les partenaires puissent véritablement tenir compte de la sensibilité du genre, c’est-à-dire voir les pesanteurs qui peuvent déjà compromettre aujourd’hui l’avenir des jeunes filles à l’école. Et quand je prends par exemple l’hygiène menstruel, qui est un défi aujourd’hui en milieu scolaire, nous pensons véritablement que c’est en travaillant déjà à aider les filles à avoir de l’eau à l’école, déjà leur assurer la scolarité, à pouvoir les prévenir ou les préparer à lutter contre les grossesses précoces qu’elles pourraient éventuellement avoir, continuer de façon harmonieuse leur cursus scolaire », a-t-elle ajouté.

Léonce Adjévi

Publié le 11-10-2018 dans le matinal

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