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Atteinte des objectifs en santé de la reproduction: le coup d’accélérateur se fait attendre

Le Partenariat de Ouagadougou (PO) en collaboration avec IntraHealth a organisé du 18 au 20 septembre 2017, à Bamako au Mali, capitale de la Diatiguia,  un atelier de mise à niveau d’une vingtaine de journalistes sur les progrès et les engagements pris par ses pays -membres en matière de la Planification familiale (PF).  2016-2020 constitue la période d’accélération du PO pour recruter 2,2 millions de nouvelles utilisatrices  de méthode de contraception, mais l’évolution des indicateurs inquiète les acteurs.
Une vingtaine de journalistes issus des pays-membres du Partenariat de Ouagadougou (PO), Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et le Togo, ont revisité les engagements pris par ses pays pour avancer la Planification familiale (PF). Ce mouvement, le PO,  s’est fixé pour objectif, dans la période de 2016-2020, dite phase d’accélération,  de recruter 2,2 millions de femmes nouvelles utilisatrices des méthodes modernes de contraception. Et les différents pays ont pris chacun des engagements pour donner un coup d’accélérateur à la planification familiale dans l’atteinte de l’objectif susmentionné. Cependant, si toute chose reste égale par ailleurs, l’évolution dans les différents Etats ne donnera pas satisfaction, a-t-on compris des explications du Partenariat de Ouagadougou lors d’un atelier de journalistes tenu à Bamako, du 18 au 20 septembre 2017. D’où la question, de  la coordonnatrice de l’Unité de coordination du PO (UCPO), Fatimata Sy «Sommes-nous en train d’accélérer ?». En effet, si la trajectoire actuelle se maintient, les pays seront en-deçà du nombre de femmes à enrôler d’ici à 2020.  Si on décline l’objectif par année, en 2016, le Burkina Faso était le seul pays à atteindre et dépasser son objectif. De 77 727 femmes à recruter, ce pays a pu enrôler 98 366 femmes nouvelles utilisatrices. Tous les autres sont en-deçà des attentes. Si cette tendance est maintenue, ils ne pourront pas atteindre l’objectif de 2,2 millions  de femmes additionnelles. L’écart serait de 289 000.
Pour le démographe Rodrigue Ngouana de l’UCPO, les pays, les bailleurs de fonds, les jeunes et les religieux ont renouvelé leurs engagements au sommet de Londres de juillet 2017. Mais la question du démographe reste posée pour l’Afrique francophone : «les pays sont-ils vraiment en mode accélération ?». Les regards sont alors tournés vers les différents acteurs notamment les jeunes et les leaders religieux.
 Le directeur CS4FP plus IntraHealth international-Mali, Dr Moctar Diallo, a présenté aux journalistes, les différentes activités de sa structure au profit des coalitions de la société civile des pays membres du PO. En effet, le CS4FP contribue  à renforcer l’engagement de la société civile pour le renouveau de la PF dans l’espoir d’inverser les tendances de prévalence contraceptive à la baisse.  «La jeunesse étant le temps des accélérations» comme le dit le dicton, le CS4FP l’implique dans les actions en promotion de la PF, a souligné Dr Diallo.
A cette rencontre, la Coordonnatrice de l’Unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou (PO), Fatimata Sy,  a lancé officiellement le concours d’excellence en production médiatique sur la PF (concours@partenariatouaga.org). Troisième du genre, ce concours est  organisé par le Population Council et le Partenariat de Ouagadougou.  Il est ouvert  aux journalistes radio, presse  écrite et presse en ligne des pays membre du PO. Les blogueurs affiliés ou non à un organe de presse peuvent seulement participer dans la catégorie Blogs et médias en ligne.
Boureima SANGA

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