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Le taux de prévalence contraceptive est passé de 20 % à 32 %

Le comité de pilotage du Projet de Renforcement de la Planification Familiale et de la Santé Sexuelle et Reproductive (PR-PFSSR) dans la commune de Bobo-Dioulasso a tenu sa quatrième session ce mercredi  24 février 2021. C’est la 2ème Adjointe au Maire de la commune, Madeleine Konaté/Boni qui a présidé l’ouverture des travaux.

Cette session vise à faire le bilan des activités du projet PR-PFSSR dans la commune de Bobo-Dioulasso. Selon le Coordonnateur du projet Ardjouma Sanou, le niveau d’exécution des activités à ce jour est assez satisfaisant car toutes les activités programmées ont pu être réalisés. Au bilan, le taux de prévalence contraceptive est passé de moins de 20 % avant l’élaboration du projet à 32 % dans la commune. Dans les 33 secteurs et villages rattachés, les campagnes de sensibilisation qui ont été initiés à l’occasion ont permis de  toucher de nombreux jeunes et adolescents, les femmes en âge de procréer et de convaincre les hommes qui étaient encore réticents à l’usage des méthodes contraceptifs.

« Dans la mise en œuvre du projet PR-PFSSR, nous avons formé les acteurs de santé notamment les agents de santé à base communautaire, les animateurs des associations qui nous accompagnent; aussi, nous avons organisé des séances de sensibilisations au profit des leaders religieux pour les impliquer d’avantage au projet parce qu’ils ont de l’influence et leur adhésion au projet constitue une source de mobilisation. Nous avons également mené des activités sur le terrain pour susciter la création de la demande; il s’agit des causeries éducatives, des cinés-débats, des conférences dans les établissements secondaires et des théâtres fora. Le projet a acquis également du matériel sanitaire qui a été mis à la disposition des formations sanitaires », a indiqué le Coordonnateur Ardjouma Sanou.

La mise en œuvre du projet PR-PFSSR constitue un bon exemple dans la sensibilisation sur la planification familiale au point que certains voisins du Burkina comme le Bénin et la Côte d’ivoire n’ont pas hésité à venir s’enquérir de son expérience.

Pour Madeleine Konaté née Boni, deuxième Adjointe au Maire de Bobo-Dioulasso, les activités du projet ont favorisé un changement de comportement au niveau des populations notamment, la grange jeune. «Ce résultat est le fruit de l’engagement de tous les acteurs au premier plan le maire de la commune qui ne ménage aucun effort pour mettre en œuvre la politique du gouvernement», ajoute- t- elle.

Ousmane TRAORE

Publié le 25-02-2021 dans l’Express du Faso

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