« La planification familiale est encore faiblement pratiquée au Niger avec un taux de prévalence contraceptive de 12% », a déploré Atamo, expliquant que cette situation fait qu’il y a toujours des besoins non satisfaits.

Il s’adressait à la presse en marge d’un atelier de restitution des résultats des « Etudes sur l’identification des lignes stratégiques pour l’implémentation de projets intégrés de Nutrition et Planification familiale au Mali (Kita) et au Niger (Mayayi) » d’Action contre la faim (ACF).

Le chef de la division Planification familiale du ministère nigérien de la Santé à cité, entre autres leviers, pour atteindre ce taux de prévalence, la création d’une forte demande en planification familiale et la formation des agents de santé.

« Nous ferons également de sorte qu’il y ait plus d’accès aux structures sanitaires et une disponibilité des produits contraceptifs », a poursuivi Hassane Atamo.

Revenant sur les résultats de l’étude, le consultant Abdou Mahaman, a indiqué qu’elle a permis de déceler des liens entre la planification familiale et la malnutrition, en ce sens que les enfants d’une femme qui espace les naissances ont plus de chance de ne pas connaître la malnutrition.

Les objectifs de l’atelier de restitution est de présenter les résultats préliminaires des deux études menées au Mali et au Niger, collecter des informations complémentaires permettant d’enrichir les données issues des deux études et de les valider, proposer des pistes d’actions et des axes d’orientation stratégique visant à faciliter l’implémentation de projets intégrés de Nutrition et de la Planification familiale.

APA News