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Planification familiale : Le Sénégal se fixe un taux de 45% à l’horizon 2020

Le Sénégal a élaboré un nouveau cadre stratégique national de planification familiale pour la période 2016-2020. La cérémonie de lancement s’est tenue, jeudi dernier, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, et des représentants des partenaires. L’objectif est de faire passer le Taux de Planification Familiale (TPF) pour les femmes en union de 21% à 45% en 2020.

L’objectif visé, à travers ce nouveau cadre stratégique national, est l’amélioration de la situation pour ainsi contribuer à l’atteinte des Objectifs de développement durable et s’inscrire dans les politiques entreprises par l’Etat du Sénégal comme le Plan Sénégal émergent. C’est aussi une approche cohérente tendant à poursuivre les résultats considérables engrangés grâce au Plan d’action national de planification familiale couvrant la période 2012-2015. Il a, en effet, permis d’atteindre un taux de 21,2% en 2015 avec des besoins non satisfaits à 25,2%. L’ambition exprimée par le gouvernement sénégalais et ses partenaires est de hisser ce taux à hauteur de 45% en 2020.

Le Sénégal a fait des bonds annuels de 4% dans le domaine de la planification familiale ; ce qui est, selon Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale, peu commun. Ces résultats ont été possibles grâce, entre autres, à l’intégration de la planification familiale dans le service de la santé de la reproduction, en particulier dans d’autres programmes nationaux. La directrice de l’USAID a souligné la nécessité de rendre les interventions efficientes afin d’améliorer la santé de la femme et de l’enfant. L’augmentation du taux de prévalence contraceptive aiderait, selon elle, à une meilleure capture du dividende démographique. C’est pourquoi elle s’est réjouie que le Sénégal en fasse une priorité nationale pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Entre 2010 et 2015, le taux de mortalité maternelle est passé de 392 à 315 pour 100.000 naissances vivantes et celui de mortalité infanto-juvénile de 72 à 54 pour 1.000 enfants de moins de 5 ans.

Au cours de la cérémonie de lancement, des déclarations d’engagement d’acteurs de la santé et de la société civile ont été lues. Ce qui est également recherché à travers ce lancement est de permettre aux parties prenantes de comprendre les axes prioritaires du cadre stratégique de planification familiale ainsi que les paquets d’interventions et gaps suivant les régions.

Alassane Aliou MBAYE

Le Soleil

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