Pourquoi un Agenda Recherche du PO ?
Le conseil de recherche du PO est un organe consultatif dont le rôle principal est d’orienter l’UCPO sur l’identification des thématiques prioritaires de recherche ainsi que sur le processus de la mise en œuvre de son Agenda Recherche.
Le Conseil de Recherche est constitué de 8 membres
représentant les institutions de recherche, les gouvernements, les jeunes, la société civile et les bailleurs de fonds de plusieurs pays.
Les membres du Conseil de Recherche sont coptés pour un mandat de deux (2) ans qui peut être renouvelé.
Il tient ses réunions chaque trimestre, dépendamment de la disponibilité des membres.
Le Conseil de Recherche a pour objectif de :
Dans le but d’améliorer les politiques et stratégies en matière santé de la reproduction et de planification familiale dans les pays du Partenariat de Ouagadougou, l’UCPO a décidé d’octroyer des subventions à des instituts de recherche porteuses de projets de recherche en adéquation avec les thématiques prioritaires qui ont été identifiées.
Pour cette première cohorte, l’UCPO a octroyé ses subventions à trois (3) instituts distincts, à savoir :
Cette sélection s’est faite à la suite d’un processus transparent, compétitif et participatif avec les étapes suivantes :
L’Institut Africain de Santé Publique (IASP) est une association à but non lucratif. Il a été créé le 11 Octobre 2012 à Ouagadougou par un groupe d’enseignants chercheurs et de chercheurs qui œuvrent dans le champ de la santé publique.
Ces enseignants et chercheurs africains ont pris conscience de la nécessité d’œuvrer en synergie pour ouvrir des formations de haut niveau aux acteurs de la santé. C’est pourquoi, ils se sont engagés à mettre toutes leurs ressources à la disposition de cet instrument qu’est l’IASP
au profit des acteurs de la santé et partant des populations africaines. La mission fondamentale de l’IASP est d’œuvrer, au Burkina Faso en particulier et en Afrique en général, à la réalisation de recherches sur les problèmes majeurs de santé des populations et à la formation de chercheurs et chefs de file capables de travailler dans les réseaux des soins de santé en y apportant une capacité d’analyse et de recherche pertinente sur les systèmes de santé.
Médecin spécialisé en santé publique, option épidémiologie. Il est Maître de Conférences Agrégé en Épidémiologie (CAMES) et Directeur Académique de l’Institut Africain de Santé Publique.
Il totalise près de quinze ans d’expérience dans le domaine de la recherche en santé avec un focus sur la santé de la mère et de l’enfant incluant la planification familiale. Ses travaux dans le domaine de la planification familiale portent sur la demande et l’offre des services à travers des études épidémiologiques sur les barrières et les facteurs catalytiques, les études d’évaluation des interventions à fort potentiel d’impacts comme la délégation des tâches, le renforcement du counseling de PF et l’implication des hommes. Il s’intéresse également à l’analyse des inégalités de santé dans le domaine de la planification familiale. Il est auteur/co-auteur de plus de 40 publications indexées sur PubMed et membre du groupe de travail de l’Organisation Mondiale de la Santé sur l’analyse des goulots d’étranglement dans le cadre du projet « WHO FP Accelerator Plus Project ».
L’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) est une structure spécialisée du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST). Il est l’un des quatre instituts du Centre rattachés au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.
L’IRSS a pour missions de : mener des recherches qui puissent apporter des solutions aux problèmes prioritaires de santé ; coordonner la recherche dans le secteur santé au Burkina ; valoriser et diffuser les résultats de la recherche. Les domaines d’intervention de l’IRSS sont la recherche, les prestations de services et les formations.
Médecin, titulaire d’un master en épidémiologie et biostatistiques depuis 2015 et d’une thèse en épidémiologie soutenue en octobre 2021, ce professionnel dispose de plus de 10 ans d’expérience. Actuellement fonctionnaire à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), ses domaines de compétences incluent la méthodologie de la recherche en santé, la conception de projets de recherche, la planification et l’exécution de collectes de données, ainsi que l’analyse et l’évaluation d’impact des projets et programmes.
Expert en analyse, il maîtrise les statistiques descriptives, les analyses univariées et multivariées, telles que la régression linéaire, la régression logistique (binaire, ordinale, multinomiale, conditionnelle), l’analyse de survie et les risques compétitifs. Dans le cadre de l’évaluation d’impact des projets, il utilise des techniques d’analyse sophistiquées, comme la double différence, les séries chronologiques interrompues, et le score de propension.
Afin de renforcer ses connaissances, il participe régulièrement à des formations certifiantes et diplômantes dans des domaines variés comme la vaccinologie (diplôme obtenu à l’Institut Pasteur en 2018), l’évaluation d’impact des programmes de santé (organisée par USAID en partenariat avec l’IRSS), la pédagogie de l’enseignement (avec l’Institut Africain de santé publique), ainsi que les méta-analyses et revues systématiques (soutenues par l’Organisation Mondiale de la Santé à Lausanne en 2018).
Parfaitement bilingue en français et avec un niveau intermédiaire en anglais, il est possible de consulter ses publications scientifiques sur son profil Orcid.
Le LASDEL est un laboratoire nigérien et béninois de recherche en sciences sociales, menant des travaux qualitatifs à base empirique (enquêtes de terrain de type socio-anthropologique), selon des normes de qualité internationale, fondé en 2001 à Niamey (Niger), puis étendu en 2004 à Parakou (Bénin). Il a un conseil scientifique international de huit membres, et a signé des conventions de partenariat avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), l’Université de Parakou (Bénin), l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (France), l’Institut de Recherche pour le Développement (France), et le Centre d’études africaines de Leiden (Pays-Bas).
Dr Aïssa DIARRA, médecin (Faculté de médecine de Bamako) et titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale et ethnologie (EHESS, Marseille, France) est chercheure au Laboratoire d’études et recherches sur les dynamiques sociales et le développement local au Niger (LASDEL : www.lasdel.net), où elle est responsable du pôle « santé ». Elle est spécialiste des questions relatives à la santé sexuelle et reproductive en Afrique, et travaille plus largement sur les politiques et systèmes de santé et les relations de pouvoir.
Elle coordonne plusieurs programmes de recherche dont certains codéveloppés avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine, le Ghana College of Physicians and Surgeons et l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest à Bobo-Dioulasso.
Son cursus académique et ses collaborations multiples avec des professionnels de la santé lui ont permis de développer des compétences solides en santé publique et en socio-anthropologie de la santé qu’elle a pu valoriser dans le domaine de l’enseignement et des politiques publiques.
| Institutions | Pays |
|---|---|
| IASP | Burkina Faso |
| IRSS | Burkina Faso |
| CRESAR_CI | Côte d’Ivoire |
| CERREGUI | Guinée |
| CNFRSR | Guinée |
| ONASR | Mali |
| LASDEL | Niger-Bénin |
| LARTES-IFAN | Sénégal |
| GEEP | Sénégal |
| ISER | Togo |
Oumou est engagée pour l’accès et l’utilisation des services de santé sexuelle reproductive de qualité pour tous et en tout contexte. Elle possède une expertise dans la conception et l’évaluation des programmes stratégiques en santé maternelle et néonatale, planification familiale et santé sexuelle et reproductive des adolescents/jeunes. Riche de son expérience au sein de UNFPA, des ONG internationale, elle a travaillé sur la production des données probantes et des dossiers d’investissement pour soutenir le plaidoyer et la communication stratégique pour informer les décideurs des politiques publiques.
Oumou est titulaire d’un MBA en Economie de la Santé et d’un master en santé publique. Elle est actuellement inscrite au PhD en santé publique option systèmes, politiques et organisations de soins de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Montréal. Sa recherche porte sur l’implantation de l’autosoin dans les soins de santé primaires au Mali.
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