Notre histoire

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Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé pour accélérer les progrès en planification familiale dans les neuf pays de l’Afrique de l’Ouest francophone. 

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Qu’est-ce que le Partenariat de Ouagadougou ?

Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé lors de la Conférence Régionale sur la Population, le Développement et la Planification Familiale tenue à Ouagadougou, Burkina Faso, en février 2011 par les neuf gouvernements des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, en collaboration avec des partenaires financiers et techniques, dans le but d’accélérer les progrès de l’utilisation des services de planification familiale au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo.

Le Partenariat de Ouagadougou repose sur deux principes : une meilleure coordination des bailleurs de fonds pour maximiser le soutien aux pays et également sur la collaboration et la coopération nationales et régionales pour répondre aux besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Il a pour vision, une Afrique de l’Ouest francophone où un accès facile à la planification familiale de qualité sauve et améliore la vie des femmes et des jeunes et sert de catalyseur pour un développement durable pour tous.

L’Unité de Coordination du Partenariat, basée à Dakar, au Sénégal, est chargée depuis 2011 de coordonner les actions et les relations entre les bailleurs et les pays afin d’atteindre les objectifs du Partenariat fixés pour 2020, notamment augmenter le nombre de femmes utilisatrices de méthodes contraceptives modernes d’au moins un million entre 2011 et 2015 et de 2,2 millions entre 2016 et 2020.

Le Partenariat de Ouagadougou a atteint et dépassé ses objectifs en enregistrant plus de 3,8 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes modernes de planification familiale dans les 9 pays membres, en 2020.

Son objectif actuel est d’atteindre 13 millions d’utilisatrices de méthodes modernes d’ici 2030, doublant ainsi le chiffre actuel qui est de 6,5 millions.

L’ensemble des partenaires techniques et financiers soutiennent cette initiative. Le groupe clé des partenaires est constitué de l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), la Fondation Bill & Melinda Gates et la Fondation William et Flora Hewlett, le Ministère Français des Affaires Etrangères, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’Organisation Ouest Africaine pour la Santé (OOAS), la fondation du fonds d’investissement pour l’enfance (CIFF) et le Département du Développement international (DFID).

Contexte de Création

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En Afrique de l’Ouest, deux cent vingt-cinq (225) femmes meurent tous les jours en donnant la vie, et pour chaque femme qui meurt, il y a environ trente (30) autres qui souffrent d’infirmité. Ces taux de morbidité et de mortalité entrainent dans la sous-région près de cinq milliards de dollars de pertes de productivité.

Cette sous-région est également caractérisée par des taux de fécondité les plus élevés au monde avec une prévalence contraceptive très faible et un indice synthétique de fécondité extrêmement fort. Environ 25% des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans, souhaitent espacer ou limiter les naissances mais n’utilisent pas de méthodes contraceptives modernes essentiellement du fait de l’inaccessibilité des services de planification familiale.

En Afrique de l’Ouest, comparativement aux pays anglophones et lusophones, les pays francophones présentent les plus forts taux de mortalité maternelle et infanto-juvénile, les plus forts indices de fécondité, les plus faibles taux de prévalence contraceptive.

De plus, l’aide aux pays francophones de l’Afrique subsaharienne pour les interventions de PF reste très faible. Entre 1997 et 2007, cette aide est estimée à 0,86 dollars EU per capita comparée à 1,25 dollar EU per capita pour les pays anglophones et lusophones.

Timeline

L’histoire d’un partenariat réussi

2021
L’impact du PO en 10 ans (en chiffre)

Pendant la décennie (2011-2021), la prévalence contraceptive a doublé dans la plupart des pays. Les 9 pays membres ont ajouté 4.077.000 d’utilisatrices de méthodes contraceptives modernes portant le nombre total d’utilisatrices à 7.033.000. 18.848.000 grossesses non désirées évitées, 6.697 .500 avortements à risque évités et 63.740 décès maternels évités.

L’impact du PO en 10 ans (au delà des chiffres)

Des réformes et des lois en faveur de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des jeunes ont été adoptées et promulguées dans plusieurs pays.

L’ancrage institutionnel est devenu plus fort dans nos pays. A titre d’exemple, le Burkina Faso, Le Niger et le Mali ont tous rehaussé l’importance de la planification familiale au sein des ministères de la santé de leurs pays respectifs avec la création du Secrétariat Technique chargé de l'Accélération de la Transition Démographique au Burkina en février 2018, de la Direction de la Planification Familiale au Niger en mai 2019 et de l’Office National pour la Santé de la Reproduction au Mali en juillet 2019.

Elaboration de stratégies innovantes

En tenant compte de toutes ces avancées et des défis qui restent à relever, les parties prenantes se tournent résolument vers les 10 prochaines années. Des stratégies innovantes ont été élaborées pour atteindre l’objectif ambitieux d’ajouter 6,5 millions d’utilisatrices additionnelles avant 2030 avec un focus sur la jeunesse, la recherche, les normes sociales, la planification familiale en contexte humanitaire avec une contribution accrue de la société civile.

2020
Le PO a dépassé l’objectif fixé pour 2020

A la fin de la phase d’accélération, précisément en décembre 2020, le PO a atteint et dépassé l’objectif des 2,2 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes fixé en enregistrant 2,4 millions soit 184000 supplémentaires.

2019
La phase PO après 2020

En s’appuyant sur les réalisations des deux premières phases, les défis persistants et les domaines d’intervention inexplorés, le Partenariat de Ouagadougou a lancé en novembre 2019 une nouvelle phase intitulée « PO Après 2020 ». Ce processus a accouché d’une nouvelle vision. Cette nouvelle vision est appelée à servir de catalyseur pour un nouvel objectif : atteindre 13 millions d’utilisatrices de méthodes modernes d’ici 2030.

De nouveaux partenaires ont rejoint le mouvement

Deux (02) nouveaux partenaires de taille, à savoir le Département Britannique pour le Développement International (DFID) et le Children’s Investment Fund Foundation (CIFF) ont rejoint le Partenariat de Ouagadougou.

Nomination d’une nouvelle directrice

Les partenaires ont également décider de rapprocher le leadership et les instances de gestion du Partenariat vers la sous-région. Une nouvelle directrice, Marie Ba a été nommée à la tête d’une équipe dynamique, renforcée par les Chargés de liaisons pays et les Youth Leads.

Les services financiers et administratifs ont été transférés à Speak Up Africa

Cette évolution a aussi vu Speak Up Africa, une plateforme, basée au Sénégal, dédiée à la mise en œuvre d’actions concrètes de plaidoyer en faveur du développement durable prendre la relève pour les services administratifs et financiers de l’UCPO. Tout ceci a concouru à un ancrage institutionnel plus fort en Afrique de l’Ouest et encourage un leadership local.

2018
Les projecteurs sur le Burkina Faso

Le Burkina Faso s’est illustré en prenant la décision par décret de rendre gratuite la PF sur tout son territoire. Cette décision a servi d’exemple dans l’espace du PO. Le Burkina Faso a eu la plus forte croissance au cours de la phase d’accélération avec une augmentation de 4,3% depuis 2016.

Création d’une cartographie

Une cartographie complète et exacte des initiatives en matière de PF dans les 9 pays du PO est mise en place.

2017
Deux évènements marquants le début de cette année

En premier, le 2ème sommet de Londres au cours duquel les Ministres de la Santé des neuf pays du Partenariat de Ouagadougou ont réitéré leurs engagements pour la planification familiale et en second lieu de l’arrivée de deux nouveaux bailleurs à savoir le Canada et le Royaume des Pays-Bas.

Certains pays on fait d’importants progrès

La Mauritanie a adopté le projet de loi sur la Santé Reproductive, le Sénégal a atteint un taux de prévalence contraceptive de 18,5% doublant ainsi celui de 2016 qui était de 9,1%, la Côte d’Ivoire a atteint et dépassé de loin son objectif en termes d’utilisatrices additionnelles. En effet, sur les 176 400 attendues, le pays en a réalisé 271 338 dépassant ainsi de 94 938 le nombre prévu.

2015
Fin de la 1ere phase et lancement de la phase d’accélération

Les partenaires ont marqué la fin de la phase « urgence d’agir » par la célébration des succès engrangés par les 9 pays. En effet, ils ont cumulativement surpassé l’objectif de 1 million en enrôlant 1 306 000 utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes. Au regard des résultats encourageants, les ministres de la santé des neufs pays du PO ont validé la 2ème phase et se sont fixés le nouvel objectif d’atteindre 2,2 millions de femmes additionnelles avant la fin 2020.

L’UCPO initie la caravane des bailleurs

Pour répondre à l’ambition d’élargir les moments d’échange entre les parties prenantes du PO, l’UCPO en collaboration avec celles-ci a initié la caravane des bailleurs. Elle offre un moment exceptionnel pour soutenir les pays dans leurs efforts de mise en œuvre des PANB, célébrer les succès, analyser les facteurs qui entravent l’accélération des interventions et convenir des solutions à y porter.

2013
03 pays ont pris des engagements FP2030

03 autres pays : le Bénin, le Mali et la Mauritanie les ont suivis en 2013 ont pris des engagements FP2030.

2012
Mise en place de l’UCPO

L’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou, basée à Dakar, au Sénégal, a été mise en place avec comme Directrice Fatimata Sy. L’UCPO est chargée de coordonner les actions du Partenariat et les relations entre les bailleurs et les pays afin d’atteindre les objectifs fixés.

Lancement de la première phase

La première phase du Partenariat intitulée “Urgence d’agir” a été lancée avec l’objectif d’ajouter 1 million d’utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes avant la fin de 2015.

Lancement du processus d’élaboration des PANBs

Cette année a aussi vu le lancement du processus d’élaboration des Plans d’Action Nationaux Budgétisés (PANB) avec les partenaires comme : Health for Policy, FP2030, USAID, Bill and Melinda Gates et UNFPA.

04 pays ont pris des engagements FP2020

L’autre événement marquant de 2012 fut le lancement de FP2020 pendant le premier sommet de Londres où 04 pays : le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, le Sénégal et le Niger ont pris des engagements en matière de PF.

2011
Création de CS4FP pour le renforcement de capacité de la société civile

La société civile a exprimé la volonté de prendre part à ce noble chantier. Elle s’est donc formée en coalitions en recevant l’appui de Civil Society for Family Planning (CS4FP), un programme financé par la Fondation Hewlett et mis en œuvre par IntraHealth International pour le renforcement de capacités de la Société Civile des pays du PO pour le repositionnement de la PF.

Création du Partenariat de Ouagadougou (PO)

Les neuf (09) pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires techniques et financiers ont reconnu la nécessité d’investir dans la PF. Ils ont lancé en février 2011, lors de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement au Burkina Faso, le PO. Ce partenariat visait donc à accélérer les progrès dans l’utilisation des services de PF dans la sous-région.

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