Pays membres
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Le partenariat de Ouagadougou a été lancé à Ouagadougou, en février 2011 par les neuf gouvernements des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, dans le but d’accélérer les progrès de l’utilisation des services de planification familiale au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo.
L’intĂ©rĂªt et l’importance de la planification familiale ont amenĂ© le Gouvernement bĂ©ninois Ă faire voter par l’AssemblĂ©e Nationale le 3 mars 2003, la loi N°2003-03 relative Ă la santĂ© sexuelle et Ă la reproduction. Le BĂ©nin progresse de manière constante depuis qu’il s’est engagĂ© Ă augmenter le taux de prĂ©valence des contraceptifs modernes. Pour 2026, son objectif est d'amĂ©liorer chez toutes les femmes, l’accès et l’offre en portant la prĂ©valence contraceptive de 11,7 % Ă 18%.
Le Burkina Faso reconnait l’importance de la planification familiale pour son développement. Les dernières données font état d’une progression constante du taux de prévalence des contraceptifs modernes. Il ambitionne accroître le taux de prévalence contraceptive moderne chez les femmes en union de 31,9% en 2020 à 41,3% en 2025 en augmentant la disponibilité des produits contraceptifs et en rehaussant l’ancrage institutionnel de la coordination de la santé sexuelle et de la reproduction.
La planification familiale est apparue comme la stratĂ©gie appropriĂ©e pour amĂ©liorer les indicateurs de dĂ©veloppement socio-Ă©conomique en CĂ´te d’Ivoire (rĂ©duction de la mortalitĂ© maternelle et de la mortalitĂ© infanto-juvĂ©nile, meilleur investissement dans la scolarisation des enfants, amĂ©lioration du PIB par tĂªte, etc.…). C’est dans cette optique que l'État s’est fixĂ© comme objectif d’amĂ©liorer la demande et l’offre des services de planification familiale.
L'accès Ă la planification familiale et Ă la contraception est une dimension fondamentale de la santĂ© sexuelle et de la reproduction et des droits reproductifs. En GuinĂ©e, la PF s’inscrit dans un contexte socioculturel oĂ¹ le mariage et la dynamique familiale constituent des valeurs sociales qui guident la plupart des communautĂ©s. Son objectif est d'augmenter le taux de prĂ©valence contraceptive moderne chez toutes les femmes de 12,6% en 2020 Ă 18,52% en 2023 en rendant gratuit les services dans toutes les formations sanitaires publiques du pays d’ici 2024.
La planification familiale a de multiples avantages sur le développement que les autorités du Mali prennent en compte depuis des décennies. C’est pourquoi le Mali s’est constamment engagé, aussi bien au niveau national qu’international, pour réduire considérablement la mortalité maternelle et infantile. Revoir à la hausse le TPCm de 17% à 40% à l’horizon 2030 en intégrant la SR/PF dans toutes les politiques et cadres stratégiques du domaine « population et développement » est l'ambition du Mali.
La planification familiale, à travers l’espacement des naissances, est apparue comme la stratégie appropriée pour améliorer les indicateurs de développement socio-économique en Mauritanie. C’est dans cette optique qu'elle s’est fixée comme objectif d’améliorer l’offre des services de planification familiale. Pour 2025, la Mauritanie souhaite augmenter le taux de prévalence contraceptive moderne chez les femmes mariées de 19,0% en 2020 à 25% en créant un environnement favorable à la promotion de la PF.
Conscientes de la croissance dĂ©mographique rapide et des consĂ©quences sociales, sanitaires et Ă©conomiques qu’elle engendre, les autoritĂ©s administratives et sanitaires nigĂ©riennes ont mis en Å“uvre de nombreuses stratĂ©gies et actions qui visent la maĂ®trise de la croissance dĂ©mographique Ă travers la promotion de la planification familiale. Ainsi, le Niger veut rehausser le taux de prĂ©valence contraceptive moderne de 21,8% en 2020 Ă 29,3% en 2025, et Ă 36,8% en 2030.
La planification familiale est l’une des interventions disponibles, les plus efficientes pour sauver des vies et améliorer la santé de la femme et de l’enfant. Au-delà de ces bénéfices sanitaires, l’augmentation du taux de prévalence contraceptive permettrait une meilleure capture du dividende démographique. Conscient de cela, le Sénégal a fait le choix stratégique de faire de la PF une priorité nationale pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et infantile et se fixe l’objectif d’amener le TPC de 26% en 2021 à 46% en 2026 chez les femmes en union.
En plus de sauver des vies, la Planification Familiale contribue Ă la rĂ©alisation du dividende dĂ©mographique permettant d’accĂ©lĂ©rer la mise en Å“uvre des stratĂ©gies de dĂ©veloppement du Togo. ProfondĂ©ment convaincu de l’importance de la PF face aux dĂ©fis de la santĂ© de la reproduction, de la croissance dĂ©mographique galopante (2,84% par an) et de la mortalitĂ© maternelle et nĂ©onatale, son objectif est d'augmenter le taux de prĂ©valence contraceptive moderne chez les femmes en union de 23,1% en 2020 Ă 32% en 2026 et de 20,4% en 2020 Ă 29,5% en 2026 chez toutes les femmes.
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