24 décembre 2020
Le Directeur de Cabinet du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alphonse Ousmane Thiaw, a fait part lundi à Mbour (Thiès, ouest) de l’identification des options de mobilisation des ressources domestiques en faveur de la planification familiale.
Des options de mobilisation de ressources pour la planification familiale à travers des investissements catalytiques visant à inciter efficacement les décideurs à augmenter ou améliorer l’allocation des ressources ont été identifiées, a-t-il notamment dit.
Il s’exprimait ainsi à l’ouverture d’un l’atelier de concertation, de sensibilisation et de consolidation du plan d’action pour la mobilisation de ressources domestiques en faveur de la planification familiale au Sénégal initié par la direction de la santé de la mère et de l’enfant et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Cette rencontre vise à renforcer le consensus sur la nécessité de mobiliser des ressources domestiques en faveur de la planification familiale en général et l’achat de produits contraceptifs en particulier.
L’analyse issue de plusieurs rencontres suggère de se focaliser sur le plaidoyer aux niveaux national, infranational et auprès de l’Agence pour la Couverture Médicale Universelle (ACMU) afin d’avoir le plus d’impact possible dans un contexte réaliste, a estimé M. Thiaw. Selon lui, le Sénégal a toujours été au rendez-vous en respectant les engagements du sommet de Londres de 2012 où la ligne budgétaire pour l’achat des produits est passée de 100 millions à 300 millions en 2016.
Dans le contexte actuel d’engagement de la communauté internationale vers l’atteinte des objectifs de développement durable de 2030, le Sénégal veut se positionner en leader et réaffirme son engagement au deuxième sommet de Londres de 2017 et même au-delà, a dit le DC du Ministère de la Santé.
C’est ainsi, a confié Alphonse Ousmane Thiaw, que dans le budget de 2021 du ministère de la Santé et de l’Action sociale, une inscription budgétaire de 500 millions FCFA est consacrée à l’achat de produits contraceptifs. De plus, fait-il noter, l’opportunité est aujourd’hui donnée, grâce aux partenaires techniques et financiers et particulièrement à l’UNFPA de bénéficier d’un mécanisme innovant pour renforcer la mise en œuvre des engagements des pays dans la sécurisation des produits contraceptifs.
Cela à travers le projet d’une durée de trois ans, (2019-2021, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) et, qui est un fonds incitatif de contrepartie double pour l’achat de produits contraceptifs, a-t-il expliqué. D’après lui, cela permettra au Sénégal d’obtenir zéro besoin non satisfait en planification familiale d’ici 2030, pour un accès universel à la planification familiale et, ainsi contribuer de façon significative à l’atteinte de l’objectif de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD).
Publié le 21-12-2020 dans APS
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée chaque 8 mars et dont le thème pour cette année est « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », le Partenariat de Ouagadougou met en lumière les contributions d’une avocate, d’une jeune activiste et d’un enseignant-chercheur, tous engagés […]
Lieu : Poste basé à Dakar Clôture des candidatures : 31 mars À propos du Partenariat de Ouagadougou Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé lors de la conférence régionale sur la population, le développement et la planification familiale tenue à Ouagadougou, Burkina Faso, en février 2011 par les neuf gouvernements des pays francophones de […]
Thème : Le financement des DSSRAJ : quelles stratégies pour une durabilité des interventions en faveur des jeunes Contexte et justification Le Partenariat de Ouagadougou (PO) dont l’objectif est d’atteindre 13 millions d’utilisatrices de méthodes contraceptifs modernes à l’horizon 2030 place les jeunes au centre de son action. C’est ainsi que depuis plusieurs années, le […]