19 octobre 2020
Les acteurs sociaux du département du Plateau assistés des responsables en charge de l’enseignement secondaire et des autorités départementales, ont célébré mercredi en différé à l’hôtel de ville de Pobè, la 9ème édition de la Journée Internationale de la Fille, sous le thème, « l’éducation en santé sexuelle et reproductive des jeunes comme moyen de lutte contre les grossesses en milieu scolaire ».
A l’ouverture des travaux de cette célébration le premier Adjoint au Maire de la commune de Pobè, Ibouraïman Balogoun, a dans ses mots de bienvenue, indiqué que la Journée Internationale de la Fille est l’occasion de mettre en relief les inégalités dont les filles font l’objet sans occulter les phénomènes qui entravent leur plein épanouissement. Lesquels phénomènes selon lui, entraînent des conséquences telles que la déperdition scolaire, l’avortement avec ses corollaires où il appelle à la nécessité d’agir pour inverser la tendance.
Dans ce sens, le Directeur Départemental de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique du Plateau Soumaïla Abiossè a souligné qu’avec les actions engagées depuis 2019, le nombre de grossesse a connu une régression. Nous avons constaté en 2018 que le nombre de grossesses était à 142 dans les établissements secondaires du département du Plateau. Mais avec le lutte engagée, en 2019 nous avons enregistré 107 et pour le compte de l’année scolaire en cours (2020) nous avons enregistré 98 grossesses en milieu scolaire, a-t-il fait savoir avant de souligner qu’il ne souhaite plus avoir de grossesses en milieu scolaire en 2021.
Pour sa part le Directeur Départemental des Affaires Sociales et de la Micro finance du Plateau, Jaurès Akigbé est revenu sur la nécessité d’œuvrer pour faire de la fille d’aujourd’hui une femme libre pour le futur. Et cette liberté, souligne-t-il ne peut être conquise que sous le sceau et le prisme d’une éducation de qualité
A l’en croire, l’éducation en santé sexuelle et reproductive des enfants, relève aujourd’hui d’une nécessité absolue pour tous les parents et les éducateurs. La saigné des grossesses précoces en milieu scolaire avec leur cohorte de déperdition scolaire, de faible taux d’achèvement scolaire, de flambée du phénomène des filles mères et autres, doit pouvoir être arrêtée, a martelé Jaurès Akigbé.
Le Secrétaire Générale du département du Plateau, Rodrigue Magloire Kotounou a souhaité qu’à partir de cette 9ème édition de la JIFI, les filles ouvrent leurs cœurs pour entendre ce qu’on leur dit. A partir de cette édition, que chaque fille dise on ne m’a pas envoyé à l’école pour aller attraper une grossesse. On m’a envoyé à l’école pour étudier. Il y a un temps pour tout. Il y a un temps pour les grossesses, et un temps pour les études. Je suis à l’âge d’étudier. Je ne suis pas encore à l’âge d’attraper une grossesse. Que chaque fille, chaque matin répète ce message pour un avenir radieux, a-t-il conseillé aux filles.
Il était également question de présenter l’état des lieux de la situation des filles dans le Plateau par la projection d’un téléfilm sur les grossesses en milieu scolaire et une communication sur l’éducation en santé sexuelle et reproductive des jeunes comme moyen de lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire.
Publié le 16-10-2020 dans ABP
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