9 août 2023
Ce matin, c’est campagne de sensibilisation au marché « Château yaar » dans l’arrondissement de Sig-Noghin, à Ouagadougou. Faty OUEDRAOGO et une dizaine d’autres « adultes supporteurs » de la Fondation Kimi prennent d’assaut les artères du marché, les bras chargés de boîtes à images et de paquet de préservatifs.
Objectif du jour : sensibiliser sur les problèmes de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) et inviter les usagers du marché à se rapprocher des centres de santé. Les sensibilisateurs ne sont pas seuls. Ils ont la compagnie d’un minicar spécial, équipés de matériels médico-technique. Sur ses deux façades, sont flanqués l’écriteau « Service de santé mobile ». Et à l’intérieur, c’est une ambiance hôpital. Des agents de santé dont deux sages femmes attendent à l’intérieur pour les consultations.
La présence de la clinique mobile au marché facilite la sensibilisation, selon Faty Ouédraogo. « Il n’est pas facile de demander aux commerçants de laisser leurs commerces pour se rendre au CSPS. C’est un éloigné. Mais la clinique mobile est aujourd’hui, à quelques mètres d’eux. Ils peuvent facilement s’y rendre, faire les tests dont ils ont besoin, et revenir sur leur lieu de commerce », argue-t-elle.
Dans un salon de coiffure à l’intérieur du marché, la jeune Sali Zabré, venu se faire des tresses, est particulièrement attentive et interactive lors du passage de l’équipe de sensibilisation. « Leur démarche est salutaire, cela nous permet à nous jeunes, de nous protéger contre les MST/IST « , affirme la jeune de 26 ans. Ses tresses terminées, Sali prend la direction de la clinique mobile pour des consultations. Elle en ressort satisfaite et à la clé, un rendez-vous le lendemain au Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) du quartier pour un suivi plus approfondi.
La clinique mobile a été acquis grâce au financement du Gouvernement du Japon, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) dans le cadre du projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso ». Ce projet (2020-2023) qui contribue à promouvoir les droits des adolescents et des jeunes, l’équité et l’universalité dans l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris le droit à une information de qualité, est mis en œuvre par deux partenaires d’exécution que sont la Fondation KIMI et l’ABBEF (Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial) avec l’appui technique de l’Organisation Japonaise pour la Coopération Internationale en matière de Planification Familiale (Japanese Organization for International Coopération in Family Planning).
Publié le 31-07-2023 dans UNFPA Burkina Faso
Contexte Le Partenariat de Ouagadougou (PO) est un mouvement capitalisant presqu’une quinzaine d’années de coordination, d’engagement d’acteurs pour la promotion des Droits en de Santé Sexuelle et Reproductive/ Planification Familiale (DSSR/PF) dans les neuf (09) pays francophones de l’Afrique de l’Ouest (Benin Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo). Les gouvernements […]
L’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) et l’ONG RAES lance au second semestre 2025, la 9e édition du concours d’excellence en production médiatique à l’intention des journalistes et blogueurs des pays membres du PO. La 9ᵉ édition a pour objectif de poursuivre la valorisation des voix médiatiques engagées en faveur des DSSR et […]
Speak Up Africa recrute un·e Chargé·e du Suivi et de l’Évaluation basé·e à Dakar. Contexte Organisation sénégalaise dirigée par des Africain·e·s, Speak Up Africa œuvre à bâtir une Afrique où la croissance et le développement durable sont portés par les citoyens eux-mêmes. À travers la communication stratégique et le plaidoyer, elle soutient les dirigeants et […]