18 juillet 2022
La pandémie de COVID-19 a des conséquences plus importantes sur les femmes. Et cela, du fait des stéréotypes dépassés qui continuent d’empêcher la société d’atteindre l’égalité des genres. Les mentalités à l’égard des rôles des hommes et des femmes se sont encore détériorées dans le contexte du COVID-19, car des normes sociales et des stéréotypes dépassés continuent d’empêcher la société d’atteindre l’égalité des genres.
Des millions de dollars destinés à des programmes fournissant des services de santé aux femmes, aux filles et aux adolescents ont été supprimés en raison de priorités et de demandes concurrentes dans le contexte de la pandémie. Les services de santé sexuelle et reproductive sont trop souvent considérés comme étant « facultatifs » plutôt qu’essentiels, ce qui entraîne une augmentation du nombre de décès et de préjudices subis par les femmes.
Les statistiques récentes indiquent que pour chaque décès lié au COVID-19, plus de deux femmes et enfants ont perdu la vie à cause des perturbations des systèmes de santé depuis le début de la pandémie.
« La santé est un droit, pas un privilège. Elle nécessite une volonté et un leadership politiques. Mais les femmes doivent avoir leur mot à dire dans les systèmes de santé qui ont un impact sur leur santé et leur bien-être. Or, elles ne disposent que de 25 % des sièges dans les parlements et n’occupent que 25 % des postes de responsabilité dans le domaine de la santé mondiale. Il faut changer les règles pour sortir de cette réalité d’inégalité », a déclaré Gabriela Cuevas Barron, Coprésidente du Comité Directeur de CSU 2030.
Quelques 11 millions de filles risquent de ne pas pouvoir retourner à l’école cette année en raison de la perturbation sans précédent de l’éducation causée par le COVID-19. Non seulement cette situation menace des décennies de progrès réalisés en matière d’égalité des genres, mais, dans le monde entier, elle expose les filles aux risques de grossesse chez les adolescentes, de mariage précoce et forcé, et de violence.
Quelques 11 millions de filles risquent de ne pas pouvoir retourner à l’école cette année en raison de la perturbation de l’éducation causée par le Covid-19. Les femmes ont été affectées de manière disproportionnée par le chômage, perdant 4.2% de leurs emplois à cause de la pandémie, contre 3% pour les hommes.
Si aucune mesure n’est prise pour contrer les effets sexospécifiques de la pandémie sur l’emploi des femmes, on estime que la croissance du PIB mondial sera inférieure de 1 000 milliards de dollars en 2030 à ce qu’elle serait si le chômage des femmes suivait simplement celui des hommes.
Publié le 16-07-2022 dans linfodrome
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