27 juin 2022
Conscient du fait que le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont confrontés à des défis complexes, notamment, sociétal, sécuritaire, et de santé, l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP), en collaboration avec CORDAID et l’Association African Solidarité, a organisé une table ronde sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes ce vendredi 24 juin 2022 à Ouagadougou.
L’objectif visé à travers cet atelier est de connecter les principales parties prenantes pour élargir l’engagement et les solutions pour la santé sexuelle et reproductive des adolescents. Selon les organisateurs de cette table ronde, les conséquences de ces défis sont surtout visibles chez les femmes et les filles avec un risque plus élevé de violence et de plus grandes difficultés d’accès aux soins de santé, à l’éducation et à l’emploi. A cela aussi, s’ajoutent les difficultés d’accès à l’information qui ne favorisent pas une prise de conscience de ce phénomène. C’est ce qu’a laissé savoir le Représentant de CORDAID Burkina, Lassina Sanou.
« Compte tenu des difficultés d’accès aux informations et services de qualité en matière de santé et droits sexuels et reproductifs, l’utilisation de contraceptifs reste limitée », a-t-il déploré. Ce qui fait que les taux de mariages et grossesses précoces sont élevés, a-t-il indiqué. « Les mutilations génitales féminines et les avortements non sécurisés risquent la santé des femmes et filles en rendant vulnérables leurs droits », a-t-il regretté.
Il a indiqué que les questions de santé sont des questions assez cruciales pour CORDAID, raison pour laquelle depuis un certain temps, ils ont initié ce projet pour sensibiliser et pouvoir accroître l’engagement des jeunes et des acteurs sur les questions de santé sexuelle et reproductive.
Dr Awa Sidibé, expert en santé de la reproduction, a expliqué qu’en ce qui concerne la situation sécuritaire actuelle, ils sont confrontés à un besoin de contraception des jeunes qui reste non satisfait d’un point de vue national et international, selon les indicateurs phares de l’OMS en ce qui concerne les nouvelles utilisatrices.
« Suite à cela, nous travaillons beaucoup plus sur la demande. Nous encourageons les jeunes, nous les formons, nous les sensibilisons à l’abstinence et, à défaut, d’utiliser les méthodes contraceptives en se rendant dans les centres de santé pour avoir les bonnes informations sur la SSR », a-t-elle martelé.
Durant ces deux jours d’échanges, les participants auront droit à un partage d’expériences en matière de santé sexuelle et reproductive. Ils pourront renforcer leurs connaissances sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, sur l’amélioration des compétences sociales avec la SSR, etc.
Publié le 24-06-2022 dans Lefaso
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