19 octobre 2020
Le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé Mèwanou, procédant au lancement officiel des activités de la 9ème édition de la Journée Internationale de la Fille (JIFI) célébrée en différée à Sèmè-Kpodji, a indiqué mardi, qu’au Bénin, les filles sont malheureusement freinées dans leur épanouissement par les pratiques néfastes qui compromettent leur avenir.
Selon le Ministre Véronique Tognifodé Mèwanou, une enquête récente menée par l’INSAE dans trois marchés du Bénin (Dantokpa, Ouando et Azêkê) avec l’appui de l’UNICEF, a permis d’identifier plus de sept mille (7000) enfants dont 78% de filles et 46% de moins de 14 ans, qui travaillent en moyenne 10 heures par jour sans aucune reconnaissance de leurs droits.
Une étude de 2015 sur le comportement, les attitudes et les pratiques violentes sur les enfants, précise-t-elle, menée avec le ministère dont j’ai la charge avec l’appui de l’UNICEF, montre que le mariage des filles est une pratique communément acceptée. Ainsi près d’une fille sur deux est mariée avant l’âge de 15 ans et plus de trois sur dix avant l’âge de 18 ans, a souligné le ministre des affaires sociales et de la microfinance. Ces mariages précoces à l’en croire, ont un impact négatif sur l’accès à l’éducation.
Les pratiques discriminatoires à l’égard des filles continuent malgré les nombreux efforts déployés pour les éradiquer, a fait savoir la Ministre Tognifodé Mèwanou, avant d’indiquer que c’est à juste titre que la communauté internationale a placé l’édition 2020 de la JIFI sur la question de l’égalité. Une célébration qui aux dires des uns et des autres, rappelle que chaque fille compte autant que chaque garçon, offre entre autre, l’opportunité de donner aux filles, la possibilité de s’exprimer, de se faire respecter et de faire respecter tous leurs droits, de réinventer un monde meilleur qui inspire les adolescentes, un monde où leur potentiel est reconnu et dans lequel elles sont prises en compte et leurs droits respectés également.
Le Secrétaire Général de la préfecture de Porto-Novo, Jean-Baptiste Akpamagbo, le Représentant Résident de Plan International Bénin, Karl Frédérick Paul et autres acteurs présents, ont tour à tour fait l’état des lieux de la situation des filles chacun en ce qui le concerne. Un état des lieux qui n’est pas du tout reluisant. Tous ces acteurs ont donc réitéré leur détermination et leur engagement à œuvrer de concert avec tous les acteurs impliqués pour préserver un avenir meilleur aux filles, femmes de demain.
La commémoration de cette 9ème édition de la Journée Internationale de la Fille (JIFI) placée sous le thème « Ma voix, l’égalité pour notre avenir », faut-il le rappeler, a permis aux filles de plaider pour l’amélioration de leur condition de vie où il leur a été rappelé également qu’elles ont la possibilité de briser toutes les barrières qui entravent leur développement
Publié le 14-10-2020 dans ABP
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