23 novembre 2020
La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays du monde va commémorer les « 16 jours d’activisme » marquant la 30è édition mondiale de la lutte contre les violences basées sur le genre du 25 novembre au 10 décembre 2020, autour du thème mondial : « Oranger le monde, financer, répondre, prévenir et collecter », indique un communiqué de l’ONG EngenderHealth dont Fratmat.info a eu copie, ce lundi 23 novembre 2020.
Pour cette édition, EngenderHealth, qui promeut et défend la question du genre ainsi que les droits en santé sexuelle et reproductive, ne compte pas rester en marge.
Selon Nènè Fofana-Cissé, Directrice régionale pour l’Afrique de l’ouest et du Centre, sa structure, avec le concours de ses partenaires, mènera des actions de sensibilisation, de formation et d’information à l’endroit des populations du secteur public et privé durant cette période.
L’objectif de ces « 16 jours d’activisme », à l’en croire, est de faire le point de la situation sur les violences basées sur genre : les acquis et les défis à relever. Il s’agit également de contribuer à l’amélioration des connaissances des populations sur la prise en charge des VBG en Côte d’Ivoire, par le renforcement des capacités de celles-ci sur la typologie, la spécificité, les méthodes de référencement des cas signalés et la prise en charge psychosociale, médicale et judiciaire.
Pour atteindre cet objectif, EngenderHealth va organiser un panel virtuel le 9 décembre 2020. A cet effet, les internautes sont invités à prendre part à cet échange.
En Côte d’Ivoire, une enquête par grappe à indicateurs multiples a révélé que le taux de prévalence des mutilations génitales féminines était de 73,3 % en zone rurale et de 30,8% en zone urbaine en 2016. En ce qui concerne les violences conjugales, l’enquête menée par l’ONG CPDEFM et publiée en 2019, monte clairement que 70 % des femmes sont victimes de VBG à Abidjan. « Sur 2744 cas rapportés, 1926 cas, soit 70,19 % ont été perpétrés en zone urbaine et 818 cas, soit 29,81 % en milieu rural », indique le document.
La pandémie à coronavirus (COVID-19), le chômage, l’insécurité économique, la fermeture des écoles, les flux migratoires massifs et la menace de troubles civils sont, entre autres, les facteurs ayant fortement contribué à augmenter les formes de violences faites aux femmes.
EngenderHealth célébrera ces 16 jours avec la participation de tous les acteurs locaux et internationaux de lutte contre la violence basée sur le genre tels que Onu-femme et Stop aux chats noirs. Elle bénéficie surtout de l’appui du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Franck Yeo
Publié le 23-11-2020 dans Fratmat
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