Mbagnick Diouf est Journaliste, Directeur de la radio Oxyjeunes à Dakar, Vice-Président du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN). Plusieurs fois lauréat aux concours de meilleure production médiatique sur la santé de la reproduction. Depuis 2015, il est désigné champion national de la Planification familiale. Il appelle les différents acteurs à mettre l’accent sur la bonne information en utilisant le digital afin d’atteindre les jeunes.
« Mettre l’accent sur la bonne information en utilisant le digital pour atteindre les jeunes »
Vous venez d’être désigné point focal de la société civile du Sénégal pour le compte du PO/FP2030. En quoi va consister votre rôle ?
Mon rôle, conformément aux termes de référence de points focaux, c’est de contribuer à la réalisation des engagements nationaux du FP2030, c’est-à-dire que les Droits de Santé Sexuelle et Reproductive soient une réalité partout dans le monde. Je contribuerai à amener le taux de prévalence contraceptive de 26 % actuellement à 46 % en 2028.
Lors de mon mandat, je compte m’investir beaucoup dans la communication et le plaidoyer auprès des autorités pour leur redevabilité. Elles promettent d’apporter le budget de l’achat des produits contraceptifs à 1 milliard. C’est une occasion de leur rappeler leurs promesses.
La communication est fondamentale pour la réussite de tout projet. En tant que journaliste, je compte proposer des activités de communication et jouer avec mes relations et ma position de coordonnateur du REMAPSEN en Afrique de l’Ouest pour faciliter l’accès aux médias des acteurs engagés sur ce terrain.
Qu’attendez-vous de cette Réunion Annuelle du Partenariat de Ouagadougou en tant que membre de la société civile ?
Rencontrer mes collègues points focaux des autres pays, échanger des expériences avec eux. Recueillir les nouvelles directives et orientations à suivre pour mieux réussir la mission
Selon vous, pour parvenir à des changements de normes sociales au profit des jeunes au Sénégal, sur quoi faut-il actionner prioritairement ?
Mettre l’accent sur la bonne information en utilisant le digital qui est en vogue. Il faut les responsabiliser davantage et les accompagner en menant un plaidoyer auprès des autorités et autres partenaires pour prendre en compte leurs préoccupations.