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Message de Condoléances de la Directrice de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou, suite au décès de Docteur Mabou AHOKPOSSI, Directeur de la Protection de la Mère et de l’Enfant à l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaires du Ministère de la Santé.

Dakar, le 20 avril 2022 – La Directrice de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO), Madame Marie Ba, a appris avec tristesse et désolation, le décès prématuré de Docteur Mabou AHOKPOSSI, MPH, MSC, Médecin de Santé Publique/Épidémiologiste, précédemment Directeur de la Protection de la Mère et de l’Enfant à l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire du Ministère de la Santé, survenu à Cotonou, au Bénin le 17 avril 2020 dans sa 47ème année.

En cette douloureuse circonstance, la Directrice de l’UCPO adresse ses plus sincères condoléances, ainsi que celles des Directeurs de la Santé Mère Enfant des 8 autres pays du PO, des bailleurs de fonds du PO et de toutes les autres parties prenantes du Partenariat de Ouagadougou, à la veuve et la famille du défunt, ainsi qu’au Gouvernement du Bénin.

« Docteur Mabou fait partie de la famille du Partenariat depuis plusieurs années. Le Benin vient de perdre un très grand professionnel de la santé, un serviteur des mères et des enfants de son pays. Son décès constitue une perte inestimable pour notre mouvement » a dit Madame Marie Ba.

Que la terre lui soit légère !


A propos du Partenariat de Ouagadougou

En 2011, les neuf pays francophones de l’Afrique de l’Ouest à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Togo et leurs partenaires techniques et financiers (La Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation Flora et William Hewlett, le Ministère de Affaires Étrangères de France, l’Agence Française de Développement, l’USAID et UNFPA) ont reconnu la nécessité d’investir dans la PF. Ils ont lancé en février 2011, lors de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement au Burkina Faso, le Partenariat de Ouagadougou. Ce partenariat visait donc à accélérer les progrès dans l’utilisation des services de planification familiale dans la sous-région.

L’Unité de coordination du Partenariat, basée à Dakar, au Sénégal, est chargée depuis 2011 de coordonner les actions et les relations entre les bailleurs et les pays afin d’atteindre les objectifs du Partenariat fixé pour 2020, notamment augmenter le nombre de femmes utilisatrices de méthodes contraceptives modernes d’au moins un million entre 2011 et 2015 et de 2,2 millions entre 2016 et 2020.

Le Partenariat de Ouagadougou a atteint et dépassé ces objectifs en enregistrant plus de 3,8 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes modernes de planification familiale dans les 9 pays membres, en 2020. Son objectif actuel est d’atteindre 13 millions d’utilisatrices de méthodes modernes d’ici 2030, doublant ainsi le chiffre actuel qui est de 6,5 millions.

Le Partenariat a célébré en 2021, 10 ans d’existence. Pendant la décennie, la prévalence contraceptive a doublé dans pour la plupart des pays. Les 9 pays membres ont ajouté 4 077 000 millions d’utilisatrices de méthodes contraceptives modernes portant le nombre total d’utilisatrices à 7 033 000 millions. A titre de comparaison, entre 1990 et 2011, donc en 21 ans, ces mêmes pays ont ajouté environ 2,5 millions d’utilisatrices additionnelles. L’impact global du PO depuis son lancement est énorme. 18 848 000 grossesses non désirées évitées, 6 697 500 avortements à risque évités et 63 740 décès maternels évités

Contacts:

Djenebou Diallo,
Senior Adovocacy Manager/OPCU
ddiallo@partenariatouaga.org

Murielle Anatohon
Senior Program Manager/EtriLabs
amurielle@etrilabs.com

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