6 octobre 2022
Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a remis le vendredi dernier des produits contraceptifs d’une valeur de plus 800 millions au Ministère de la Santé et du Développement Social. C’était dans la salle de conférence dudit ministère en présence de l’ambassadrice de la Suède au Mali, Kristina Kühnel du Représentant de l’UNFPA au Mali.
La cérémonie était présidée par le conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement Social, Dr Sékou Oumar Dembélé, Représentant Mme le Ministre de la Santé et du Développement Social Diéminatou Sangaré.
Pour lui, la présente donation en produits contraceptifs d’un coût de huit cent quinze millions six cent vint-sept mille trois cent quatre-vingt-six (815 627 386F CFA) par le Fonds des Nations Unies pour la Population avec l’appui de la coopération suédoise, s’inscrit dans le cadre de son engagement à appuyer le gouvernement du Mali pour améliorer les indicateurs en santé maternelle. ‘’Mon département s’engage au bon usage de ces produits contraceptifs afin qu’ils parviennent aux bénéficiaires finaux qui sont les femmes et les filles du Mali’’, a évoqué Dr Dembélé et ajoute que ces produits contraceptifs aideront à renforcer la chaine d’approvisionnement et permettront l’accès des femmes aux méthodes contraceptives jusqu’au dernier kilomètre.
Le représentant de Mme le Ministre de la Santé et du Développement Social signale que selon l’enquête démographique de santé de 2018, au Mali 325 femmes continuent de perdre la vie sur chaque 100. 000 naissances vivantes, 33 nouveau-nés sur 1000 quittent ce monde avant l’âge d’un an et seulement 67% des accouchements sont assistés par un personnel de santé qualifié. En matière de planification familiale, Dr Sékou Oumar Dembélé a affirmé que les femmes en union en âge de procréer donne naissance en moyenne à 6 enfants et seules 16% d’entre elles utilisent une méthode contraceptive moderne avec des besoins non satisfaits estimés à 24%. ‘’ Les indicateurs de santé de la reproduction sont aussi marqués par une forte fécondité des adolescentes : 36% des adolescentes de 15-19 ans ont déjà eu leur premier enfant. Ces indicateurs, bien qu’en progression, informent à suffisance sur les efforts que nous devons tous fournir pour une meilleure santé et de la mère et du nouveau-né mais aussi pour leur épanouissement’’, a-t-il prononcé.
Pour le représentant résident du Fonds des Nations Unies Pour la Population, Yves Sassenarath, l’accès aux produits de la santé de la mère et spécifiquement les produits de planification est un droit pour toutes et un des piliers du mandat du Fonds des Nations Unies pour la Population est de garantir « zéro besoin non satisfaits en planification familiale » permettant d’éviter la survenue de 900 000 grossesses non désirées, à 4500 femmes d’éviter de mourir des suites d’accouchement et de faire des économies en construction d’écoles et enseignants.
Publié le 05-10-2022 dans Maliweb
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