3 janvier 2023
Le programme « Prévention de la violence sexuelle basée sur le genre et renforcement de la santé sexuelle et reproductive et des droits des enfants et des adolescents » au Togo est à terme. Le bilan de ce projet porté par l’Association Petite Sœur à Sœur (PSAS) a été présenté mercredi à Lomé. Au bout des 3 ans d’activités on retient un résultat satisfaisant.
Le projet « Prévention de la violence sexuelle basée sur le genre et renforcement de la santé sexuelle et reproductive et des droits des enfants et des adolescents au Togo » est une initiative de l’Association Petite Sœur à Sœur. Il a été conçu pour contribuer à l’amélioration de la santé sexuelle et de reproduction des enfants et des jeunes des régions de la Kara, des Plateaux et Maritime. Il est censé être mis en œuvre du 1er octobre 2019 au 31 décembre 2022.
« Aujourd’hui nous sommes là pour faire le bilan de ce projet que nous avons mis en œuvre d’octobre 2019 à ce jour. Nous pouvons nous féliciter que la majorité des objectifs de ce projet ont été atteints. Sur le plan qualitatif le projet a permis aux jeunes d’avoir des connaissances sur la santé sexuelle et reproductive et les droits humains. ça a également permis à ceux-ci de connaître leurs droits et de pouvoir les revendiquer », a indiqué la directrice exécutive de Petite Sœur à Sœur, Marie Ama Akototse.
Au bout de 3 ans, le projet comptabilise 72 pairs éducateurs formés dans 13 écoles et 05 centres syndicales, 610 causeries et 868 entretiens individuels organisés, 26 sensibilisations publiques, 06 journées d’échanges et 26 émissions radiophoniques réalisés. On compte la mise en place et la formation de 53 comités de protection des droits des enfants, filles et femmes dans les préfectures de Vo, Agou, Danyi et de la Kozah. Ainsi que 12 ateliers de réflexion et une table ronde avec la société civile et les acteurs étatiques dans ces préfectures, et 175 cas des violences suivis et accompagnés
Mme Akototse se réjouit également de l’impact significatif constaté au niveau communautaire.
« Aujourd’hui, les jeunes des localités bénéficiaires sont capables de se rendre dans les centres de santé pour demander des conseils et bénéficier également des services de santé sexuelle et reproductive notamment la prise en charge des IST, le dépistage du VIH et aussi pour avoir les services de contraception. Ce qui contribuera à faire reculer les taux de grossesses dans les communautés », a-t-elle fait savoir.
La réalisation de ce projet a été possible grâce à l’appui technique et financier d’Action Medeor et de la Coopération Allemande.
Publié le 14-12-2022 dans Togo Breaking News
À l’occasion de la 14ème Réunion Annuelle du Partenariat de Ouagadougou qui se tiendra à Lomé, au Togo du 16 au 18 Décembre 2025, l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) lance un appel à posters pour stimuler et mettre en valeur les travaux de recherche et retours d’expérience des participants autour du thème […]
La 14è réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (RAPO 2025) se tiendra à Lomé, au Togo, du 16 au 18 décembre 2025 sous le thème « Accélérer le financement domestique des DSSR : quelles stratégies pour un engagement durable ? ». Le choix de cette thématique tient compte du contexte régional et mondial marqué par […]
Volet incontournable de l’agenda recherche du Partenariat de Ouagadougou (PO), les subventions aux recherches sont la porte d’entrée pour fournir des données probantes nécessaires aux pays et soutenir les changements politiques. Dans cette dynamique, l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) conduit un processus de sélection rigoureux et compétitif garantissant l’impartialité, l’égalité de traitement, […]