21 juillet 2022
Un atelier sur les violences basées sur le genre et la santé sexuelle reproductive s’est ouvert mercredi 20 juillet 2022, à Abidjan, à l’endroit d’une quinzaine de travailleurs sociaux. Organisé par l’ONG Dignité et Droits pour les Enfants en Côte d’Ivoire (DDE-CI), cet atelier réunit spécifiquement les travailleurs sociaux des zones d’intervention du projet de promotion de la santé sexuelle reproductive et de lutte contre les viols, les violences sexuelles et psychologiques faites aux filles et aux femmes handicapées et non handicapées, à savoir, Yopougon, Koumassi, Port-Bouët à Abidjan, et Bouaké.
Selon la Psychologue, consultante en genre et SSR, Albertine Kouakou, ce renforcement de capacités à l’endroit des travailleurs sociaux est crucial, en ce sens qu’ils sont les plus proches de la population, ils prennent en charge les victimes de VBG. Ainsi, il s’agit de passer en revue les concepts clés en matière de VBG, l’intérêt de la lutte contre les VBG, les réponses (juridiques, sanitaires, psychosociales…) existantes en matière de lutte contre les VBG, le circuit de prise en charge des survivants, et en plus de quelques notions et actions menées dans le cadre de la SSR.
Participant à cet atelier, l’Assistance sociale au complexe socioéducatif de Koumassi, Bindié Amani Elyse, s’est réjouie de cette formation qui vient booster les actions en matière de sensibilisation, de plaidoyer, et la prise en charge psychosociale des victimes. Dame Bindié relève une baisse en matière de VBG dans la commune de Koumassi. Du 02 juillet à aujourd’hui, ce sont deux cas de mariage forcé concernant des fillettes de 12 ans et 15 ans, qui ont été notifiés et empêchés par les travailleurs sociaux.
La Cheffe du projet SSR/VBG, N’Dri Edoukou Julie, a appelé les populations à être plus vigilantes et à dénoncer les prédateurs sexuels qui sont de plus en plus portés sur la petite enfance (0 à 5 ans), en appelant discrètement aux numéros verts 1308 et 116. Face à un cas de VBG, se rendre immédiatement à l’hôpital, saisir la police, la gendarmerie ou le procureur de la République pour la plainte ou la dénonciation, se rendre dans un centre social pour une prise en charge psychosociale.
Le viol, les agressions sexuelles, les agressions physiques, le mariage des enfants, le déni de ressources, d’opportunité ou de service, la maltraitance psychologique, émotionnelle, constituent les différents types de VBG. Ils constituent une violation grave des droits de la personne humaine, un crime et sont punis par la loi. Selon le rapport statistique sur le VBG en 2020, ce sont 5405 cas rapportés et pris en charge en Côte d’Ivoire, dont 822 cas de viols. La majorité de ces viols sont perpétrés sur des enfants de moins de 18 ans.
Publié le 20-07-2022 dans AIP
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