14 octobre 2020
Leyla Adoum, âgée de 23 ans, vit au quartier Balafon de Niamey. Dans le cadre de la mise en œuvre de la première phase du projet « Jeunes et Adolescent·e· s en Santé » (JADES), elle a été identifiée en 2016 comme paire-éducatrice pour mener les activités au sein de son établissement en direction de ses pair.e.s garçons et filles.
Depuis l’âge de 20 ans, Leyla s’intéresse aux difficultés que vivent les jeunes, et particulièrement les jeunes filles, en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescent.e.s et jeunes (SRAJ) à Niamey. Aujourd’hui, grâce aux activités de la deuxième phase du projet JADES, elle fait de cette thématique son combat quotidien afin de ne plus voir les adolescent.e.s et jeunes souffrir par manque d’accès à la « bonne information » sur la SRAJ.
Elle parvient à s’exprimer librement, sans honte, avec ses pair·e·s et son entourage sur les questions liées à la santé de la reproduction.
Avant de rejoindre le groupe de pair·es-éducateur·.trice·s, j’ignorais l’existence des infections sexuellement transmissibles (IST) et les circonstances menant à une grossesse non désirée, tout comme l’existence des droits des jeunes et des services de santé adaptés aux jeunes (Centre Ami des Jeunes, à Niamey). Grâce aux différentes formations reçues avec le projet JADES 2, j’ai pu prendre conscience des risques qui m’entourent en tant que jeune et partager cette expérience en sensibilisant d’autres jeunes. Je suis très fière de ce que je fais pour mes ami·e·s, déclare Leyla.
En plus de la sensibilisation de ses pair·e·s, Leyla Adoum implique sa famille. Sa tante a participé à la campagne de promotion de la santé menée par le partenaire de mise en œuvre, l’ONG Lafia Matassa, ce mois dernier.
Leyla me parle des activités qu’elle mène en tant que paire-éducatrice sur le Projet JADES 2 et je trouve cela impressionnant. J’ai donc décidé de prendre part à une activité de projection de film sur les IST. Après la projection, je suis parvenue à faire la différence entre les signes avertisseurs d’IST et comprendre la gravité de la situation lorsqu’on ne les traite pas à temps, témoigne sa tante.
Notons que pour la majeure partie des jeunes pair·e·s-éducateur·trice·s, le projet JADES 2 représente une opportunité pour développer un environnement favorable au Niger sur les questions de SRAJ. Au total, 40 pair·e·s-éducateur·trice·s sont mobilisé·e·s dans les villes de Niamey et de Maradi.
Solthis
Publié le 12-10-2020 dans CoordinationSud
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