28 décembre 2020
Lancé officiellement le 16 septembre 2020, le projet « TAKEDA » sur la continuité des services de santé de reproduction en période de COVID-19 dans les structures sanitaires de Conakry commence à porter fruit. En cette période de la pandémie COVID-19 au Centre Médical Communal (CMC) de Ratoma, les sages-femmes font du respect des règles barrières sanitaires leur priorité.
Comment sont–elles organisées pour prévenir la COVID-19 en donnant les services de santé maternelle?
Dr Halimatou Bah, sage-femme Maîtresse au CMC de Ratoma répond : il faut reconnaître que l’organisation relève de la direction communale du CMC de Ratoma. C’est elle qui nous sert des kits de protection contre la pandémie COVID-19. Il s’agit des solutions chlorées, des gangs et des bavettes. La distanciation sociale est respectée à la lettre non seulement entre les malades qui viennent pour la consultation mais aussi, entre le personnel. C’est notre manière d’éradiquer la maladie de la COVID-19.
Poursuivant, Mme Bah dira que toute femme qui rentre au CMC de Ratoma est soumise au lavage des mains dès la porte suivi du port obligatoire de bavette. Parlant toujours de cette période de pandémie de la COVID-19, elle n’a pas manqué d’afficher sa totale satisfaction envers le projet TAKEDA.
Il nous a beaucoup assistées tant du point de vue matériel que du renforcement de nos capacités. Beaucoup de sages-femmes ont été formées et dispatchées dans les différentes structures sanitaires de la ville de Conakry. Il faut signaler que ce sont ces femmes qui nous assistent quotidiennement. Ce sont elles qui font des stratégies avancées dans les quartiers afin de ramener les femmes en état de famille qui nous a échappées après leurs premiers Contrôle Pré-Natal (CPN) à travers la sensibilisation, a-t-elle fait savoir.
Pour sa part, Mme Souaré Mariame, Sage-Femme de son état, a réitéré que la protection contre la maladie de la COVID-19 est leur priorité. Nous portons nos masques et le port des bavettes est obligatoire pour tout le monde sans exception. Le projet Takeda est venu à point nommé. Il y a des femmes qui disparaissaient après leur premier CPN mais, elles sont ramenées aujourd’hui vers les structures sanitaires grâce au projet Takéda, a-t-elle dit.
Dans la même logique, elle a témoigné qu’une femme a accouché dans ses mains grâce aux conseils des sages-femmes formées par le projet ‘’TAKEDA’’. Cette dernière avait complètement son suivi CPN.
J’étais de garde la dernière fois quand une femme est venue pour accoucher. Elle ne m’a pas caché que c’est grâce aux femmes du projet Takeda qu’elle a rejoint le CMC de Ratoma. Cette dernière a été prise en charge et elle a bénéficié des produits que le projet Takéda a mis à notre disposition, a-t-elle déclaré.
Et d’enchaîner : il faut dire que le CMC de Ratoma est une grande structure sanitaire, nous demandons les citoyens de venir se faire soigner. Toutes les dispositions sont prises pour prévenir le Coronavirus. Avec le projet Takeda, les femmes viennent d’elles-mêmes dans les structures de santé. Ce qui veut dire que la sensibilisation a porté fruit.
Dr Mory Kourouma, l’Assistant de la Pharmacienne en chef et également, Secrétaire chargé des conflits et négociations de la délégation syndicale du CMC de Ratoma a fait comprendre qu’au début de la pandémie de la COVID-19, il y avait une sorte de stigmatisation des hôpitaux. Mais avec l’appui du gouvernement à travers le ministère de la Santé et les partenaires, nous avons fait une priorité au sein de CMC de Ratoma , la prévention du Covid-19. Les malades viennent chercher la santé dans les structures sanitaires et non se faire contaminer. Notre objectif est de protéger les patients et le personnel dans l’intérêt supérieur de la population et de la nation, a-t-il indiqué.
L’arrivée du projet ‘’TAKEDA’’ en renfort pour permettre à ce que les patients aient confiance aux structures de santé a porté fruit. Il faut par ailleurs rappeler que le projet ‘’TAKEDA’’ est financé à hauteur de 1,5 million de dollars par l’UNFPA. C’est dans ce cadre que les kits de protections individuels, de prise en charge, de tables d’accouchement et de consultations ont été offerts aux 15 structures sanitaires de la ville de Conakry. Il vient alors en guise d’appui au plan national de continuation des services de santé reproductive élaboré par le Ministère de la Santé.
Sekou Sanoh
Publié le 27-12-2020 dans GuineeNews
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