3 janvier 2022
Le préfet de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, en clôturant vendredi à Tanguiéta, les travaux de l’atelier de la revue annuelle du plan d’action de la campagne de lutte contre les grossesses précoces dans le département, a salué l’engagement de tous les acteurs de la chaîne et les a invité à se surpasser encore plus pour des résultats plus meilleurs en 2022.
L’atelier initié par la Direction Départementale de la Santé de l’Atacora, avec l’appui technique et financier de Plan International Bénin, a permis aux différents acteurs d’évaluer l’ensemble des plans communaux de lutte contre les grossesses précoces dans l’Atacora, d’analyser les Gaps et d’apprendre des difficultés ressorties et de surtout faire des recommandations.
Ainsi, au terme des deux jours de travaux, on retient que, des sensibilisations avec des ONGs Bupdos et Sia n’Son et des points focaux zégromis des mairies, aux réunions de coordination et autres avec la Direction Départementale de la Santé de l’Atacora, toutes des activités prévues ont été exécutés à 100%.
Entre satisfaction et engagement, la chef division santé sexuelle et reproductive, Carine Koussihouèdé, s’est réjouie du chemin parcouru grâce à Plan International Bénin, UNFPA, le leadership du préfet Lydie Déré Chabi Nah et la détermination de tous les acteurs impliqués.
« Malgré que nous avons un taux d’exécution de 100%, les problèmes des jeunes adolescents ne sont pas totalement maîtrisés, chaque jour avec les transformations du monde, les nouveaux comportements naissent liés à la santé sexuelle et reproductive, c’est pourquoi je voudrais vous inviter pour cette année 2022, à continuer dans la même dynamique autour du préfet qui a fait de ce processus son champs de bataille », a exhorté le Directeur Départemental de la Santé de l’Atacora.
La santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes, a fait remarquer le préfet, demeure un sujet à réflexions, au regard des problèmes auxquels sont confrontés ces derniers et des indicateurs en santé qui traduisent leur situation. « Des résultats de l’étude de faisabilité du projet réalisée dans 4 communes cibles, il ressort que l’insuffisance des moyens de subsistance pour les filles, l’insuffisance de connaissances en matière de santé sexuelle et reproductive parmi les jeunes, l’utilisation limitée des méthodes de planification familiale moderne, les normes socioculturelles, le mariage précoce ainsi que la non application des textes de lois sont des facteurs contribuant à ce phénomène », a indiqué le préfet .
Toutefois, estime l’autorité préfectorale, l’horizon reste très prometteur par delà du tableau que l’on efforce d’inverser. Elle a saisi l’occasion pour témoigner sa gratitude à Plan International Bénin et solliciter l’implication effective de tous les acteurs dans cette lutte, surtout la dénonciation des auteurs et complices de ces actes destructeurs de l’avenir des enfants.
Publié le 03-01-2022 dans ABP
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