28 octobre 2021
Plan Burkina a initié un atelier national à Manga, dans le chef-lieu de la région du Centre-sud, le mardi 26 octobre 2021. Il s’agit pour l’organisation internationale, de procéder au lancement et à la planification du projet « Break Free ». Un projet qui vise à améliorer la santé sexuelle et reproductive des jeunes filles. Il entend aussi renforcer l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles.
Le projet « Break Free » qui vient d’être officiellement lancé le mardi 26 octobre 2021 dans la cité de « l’Epervier » a une durée de cinq ans. Il est financé par Plan international Pays Bas et est piloté par Plan Burkina. L’organisation est aidée en cela par le Forum for women éducationnalist (FAWE) et de SRHR Africa Trust (SAT). « Break Free » sera mis en œuvre dans les régions du Centre-sud (Zoundwéogo et Bazéga), et de l’Est (Gourma).
Ce projet, à en croire sa coordonnatrice nationale, Viviane Kontidamdé Dah, envisage d’améliorer la santé sexuelle et reproductive et le bien-être des adolescents. Il entend aussi renforcer l’égalité entre les sexes et autonomiser les filles et les femmes. Ces principales activités, a précisé la coordinatrice, sont le renforcement des capacités des acteurs étatiques, des parties prenantes communautaires et celles des acteurs de la société civile. Il y aura également des campagnes de mobilisation sociale et de sensibilisation.
D’après le représentant pays de Plan Burkina Faso, Yaouba Kaigama, le projet « Break Free », couvre neuf pays d’Afrique, dont deux en Afrique de l’Ouest que sont le Burkina Faso et le Niger. « Break Free » a été rendu possible, a-t-il mentionné, grâce à l’appui financier de Plan international Pays-Bas à hauteur de 755 millions de francs CFA. M. Kaigama est convaincu que ce projet entre en droite ligne dans leurs priorités et épouse parfaitement leur vision qui est de faire progresser les droits des enfants.
Selon la gouverneure de la région du Centre-sud, Josiane Y. Kabré, le projet « Break Free » est la bienvenue dans sa région en raison de la situation qui y prévaut en matière de santé sexuelle et reproductive. C’est pourquoi, elle a remercié les Pays-Bas pour son attachement à soutenir le Burkina Faso, ainsi que Plan Burkina et tous les membres de son consortium. Elle a rassuré les différents acteurs de son appui pour la bonne mise en œuvre des activités du projet au profit des jeunes adolescents.
Le ministre de la santé, Charlemagne Ouédraogo, a indiqué que le projet « Break Free » est une excellente opportunité parce que de nombreux référentiels sectoriels ont été élaborés et mis en œuvre afin de poser les jalons de la recherche du mieux-être dans le domaine de la santé et plus spécifiquement de la santé sexuelle et reproductive. C’est donc une contribution déterminante aux efforts du gouvernement dans l’accroissement de l’offre de soins et services de santé sexuelle et reproductive. « Il est parfaitement en phase avec nos priorités socio-sanitaires et, en même temps qu’il nous aidera à accélérer les progrès pour la capture du dividende démographique, il met à notre disposition des moyens supplémentaires pour honorer nos engagements vis-à-vis de la communauté internationale », a-t-il conclu.
Obissa Juste MIEN
Publié le 27-10-2021 dans Lefaso
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