24 août 2020
Une des nombreuses conséquences du confinement dû à la pandémie de la COVID-19 est, au Sénégal, l’explosion des cas de grossesse chez les adolescentes.
En plus de la propagation du Coronavirus à une vitesse exponentielle, avec une nette progression des taux d’infection depuis plusieurs jours, le Sénégal doit maintenant faire face à une autre épidémie : les grossesses d’adolescentes. Après quatre mois de semi-confinement, un rapport du Groupement pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP) parcouru par LII Quotidien, un journal d’informations générales, évoque plusieurs cas de grossesses précoces d’adolescentes. Ce, à cause de la promiscuité.
À Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, trois régions au Sud du Sénégal, le taux de grossesse précoce a connu une flambée, d’après le rapport qui sera publié dans les prochains jours. Dakar n’est pas épargnée. À Colobane, Fass, Gueule Tapée et Médina, des quartiers de la capitale sénégalaise, plusieurs adolescentes sont tombées enceintes en cette période de Covid-19.
Cette partie du Sénégal est l’une des zones les plus touchées par ce fléau. Et des actions sur le terrain pour sensibiliser les populations y sont récurrentes.
Les violences faites aux filles et aux femmes telles que les mutilations génitales féminines, les grossesses précoces et les mariages d’enfants, monnaie courante dans la région de Sédhiou, ont été, il y a quelques mois, au cœur des activités du Centre conseil pour adolescents (CCA). Celui-ci avait mobilisé, pendant 48 heures, ses pairs éducateurs et éducatrices pour sensibiliser les populations censées n’avoir pas accès à l’information sur la santé de la reproduction.
« En allant à Bambali et à Médina Wandifa, nous avons voulu échanger avec les jeunes et les mamans qui se trouvent dans ces zones rurales censées n’avoir pas d’informations sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes », disait Coumba Aw, paire éducatrice au Cca de Sédhiou.
L’objectif de cette caravane dénommée «Jog Jotna», et à laquelle avaient participé les coordonnateurs de Bakel, Tambacounda, Kédougou, Vélingara, Kolda et Ziguinchor était, selon Assane Diop, coordonnateur du Centre conseils pour adolescents de Sédhiou et directeur du Cdeps, de rehausser le taux de planification familiale, de lutter contre les mutilations génitales féminines, les mariages d’enfants et les grossesses précoces.
Daouda Ndour
Publié le 22-08-2020 dans Afrik.com
Chaque année, le 26 septembre, le monde se mobilise pour rappeler l’importance de l’accès universel à la contraception et à l’information sur la santé sexuelle et reproductive. À l’occasion de la Journée internationale de la contraception 2025, l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) a choisi de mettre en lumière les voix des communautés […]
Face aux défis liés à la faible utilisation des services de planification familiale, le Niger intensifie ses efforts pour améliorer la santé reproductive et maternelle. Du 7 au 13 août 2025, une caravane de mobilisation sociale et d’offre de services de santé de la reproduction et de planification familiale (SR/PF) a sillonné trois districts sanitaires […]
La 21ᵉ édition de la campagne nationale de planification familiale s’est tenue du 26 juin au 24 août 2025 dans l’ensemble des régions du Mali. Cette initiative, organisée chaque année depuis 2005, vise à renforcer l’accès gratuit aux services de planification familiale et à recruter de nouvelles utilisatrices, contribuant ainsi à la réduction de la […]