16 mars 2021
« Je sens au quotidien, à travers l’attitude de mes parents envers moi, que je suis une déception pour eux pour être tombée enceinte sur les bancs et le plus douloureux actuellement c’est le comportement du papa de mon enfant qui, une fois devenu étudiant à couper les ponts, je suis profondément déboussolée », a confessé les larmes aux yeux, une fille mère, au Psychologue Alexis Ganlalo, au détour d’un atelier d’expression dénommé « feu de joie », organisé dans le cadre de la foire de la santé sexuelle et reproductive initiée du 09 au 12 mars par l’ONG Equi-Filles en partenariat avec Plan International Bénin au profil des adolescents et jeunes de Taiacou.
Elles étaient une dizaine de filles mères et adolescentes à prendre part à cette activité. « Le feu de bois autour duquel nous sommes, symbolise l’espoir et surtout la renaissance, parce qu’il est là pour consumer vos problèmes que vous aurez à me confesser, à l’image de la lumière bénite d’une bougie, il va éclairer dorénavant l’avenir que vous estimez claire obscure », a rassuré aux participantes, le Psychologue Alexis Ganlalo.
Séquencé de chants et danses traditionnelles autour dudit feu, chacune des filles, à tour de rôle, a pris la parole pour s’extérioriser. Des problèmes familiaux, aux croyances de malédiction en passant par des pesanteurs socioculturelles, notamment la maternité précoce sous crainte de la mort, les réalités évoquées par ces filles mères et adolescentes sont aussi complexes que transversales.
A travers une démarche thérapeutique propre au Psychologue, Alexis Ganlalo a redonné confiance à ces jeunes filles. « Le point de départ de toute renaissance, consiste à se pardonner d’abord soi-même et à avoir à nouveau confiance en soi. L’évidence chères filles, c’est que vous êtes maître de vos destin, ne laissez en aucun cas une croyance aussi culturelle ou identitaire soit elle, ou encore mieux une personne vous faire douter de vous-mêmes », a entre autres fait comprendre le Psychologue, à ces filles en quête de boussole.
Le Directeur Exécutif de l’ONG Equi-Filles, Moutarou Kasime, au terme de l’activité, a félicité les filles pour le courage dont elles ont fait preuve en acceptant d’extérioriser leurs différents problèmes. Il a aussi salué le professionnalisme du psychologue qui, estime-il, a su trouver les mots justes pour rassurer ces filles. « La confidence noie la douleur, le vrai mal est souvent celui du cœur ou de la tête et peut parfois rendre fou », a-t-il martelé.
Publié le 15-03-2021 dans ABP
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