19 septembre 2019
Au Sénégal, le taux de mortalité maternelle est passé de 392 à 286 pour 100 mille naissances vivantes; tandis que le taux de prévalence contraceptive a doublé, passant de 12% à 26,3% en 2017. Le docteur Aloyse Wally Diouf, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a fait cette déclaration, hier mardi, lors de la cérémonie de lancement de la campagne de communication pour la promotion de la planification familiale intitulée «Moytou nef mo guen ci njaboot gui».
«Le Sénégal est aujourd’hui à près de 26,3% (EDS 2017) de taux de prévalence contraceptive et veut atteindre 45% à l’horizon 2020. Quant au taux de mortalité maternelle, il est passé de 392 à 286 pour 100 mille naissances vivantes». Ces statistiques ont été rendues publiques, hier mardi, par le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, à l’occasion du lancement de la campagne de communication pour la promotion de la planification familiale dénommée «Moytou nef».
Il s’agit, selon lui, après avoir communiqué au tour du slogan «Moytu nef» et après une nouvelle analyse de la situation, de franchir un nouveau palier de la chaine de valeur de la promotion de la planification familiale. «Le fait que la planification familiale soit retenue comme l’une des interventions les plus efficientes pour sauver des vies et permettre une meilleure capture du dividende démographique a été largement documenté». En effet, le retour à la planification familiale permet de sauver plus de 20% des mères et 25 à 30% des enfants, révèle Aloyse Wally Diouf.
C’est pourquoi le Sénégal s’est fixé comme objectif d’atteindre 45% du taux de prévalence contraceptive et de réduire les besoins non satisfaits à moins de 10%, à l’horizon 2020. Ces résultats consacrent les importants investissements des pouvoirs publics et des partenaires qui les accompagnent ainsi que la mise en œuvre d’interventions ou impacts ayant fait la preuve, selon le docteur Diouf. Cependant, en dépit de ces efforts considérables, il reste des montagnes à surmonter. Il y a des besoins en planification familiale qui ne sont pas couverts.
«Dans la disponibilité de l’offre de planification familiale, nous devons faire des efforts mais surtout renforcer la communication pour que les populations puissent aller vers les structures de santé et solliciter cette offre de planification.» C’est dire que les défis persistent et concernent les besoins non satisfaits à combler et l’optimisation de la fréquentation de points de prestations de services.
Halimatou LY DIOP
Publié le 18-09-2019 dans sud online
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