15 octobre 2021
Le troisième vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Mahaman Laoual Bako Galadima a présidé hier à Niamey, l’ouverture d’une journée parlementaire de plaidoyer pour le financement adéquat de la santé au Niger. Cette rencontre organisée par le Réseau des Champions en Plaidoyer pour le Financement Adéquat de la Santé (RCPFAS), regroupe les députés des commissions des Affaires Sociales et Culturelles et celle des Finances et du Budget. L’objectif est d’éclairer les participants sur les thématiques de financement de la santé, aux interrelations population-développement, au dividende démographique et à la loi sur la santé de la reproduction. La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de la Commission des Affaires Sociales et Culturelles, M. Hassoumi Tahirou, et celui des Finances et du Budget, M. Issaka Assoumane, du représentant de l’Ambassadrice de la Grande Bretagne au Niger, du Président du RCPFAS, Dr Hassane Sanda Maïga et de plusieurs invités.
Il est bien établi que l’accès de tous aux soins et services de santé ne saurait être une réalité sans un système de financement de santé optimal. Le mode de financement de tout système de santé est un facteur crucial et déterminant d’un bon état de santé de la population. Il y a plus d’un an, une rencontre de haut niveau des présidents des parlements de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad a formulé 16 grandes recommandations dont la mise en œuvre est confiée aux parlementaires et que les Réseaux sont sensés les accompagner afin de créer la synergie nécessaire d’action en faveur du financement de la santé.
Dans son allocution, le 3ème vice-président a indiqué qu’au Niger, en dépit des efforts incommensurables que le pays mène et, bien que des progrès considérables soient enregistrés, notamment en matière de baisse des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, le secteur santé fait face à de grands défis dont, l’amélioration de la couverture sanitaire, l’amélioration de la situation nutritionnelle, surtout chez les enfants, l’amélioration de la couverture vaccinale et l’amélioration de l’accès aux soins et services de santé des ménages dénués de mécanismes de protection financière contre la maladie.
« Maintenant plus que jamais, acquérir l’implication et l’engagement de tous les acteurs est une étape cruciale pour tenter de mieux mobiliser des ressources additionnelles en faveur de la santé. C’est du moins l’ambition que s’est donné la structure organisatrice de la présente journée avec la Commission des Finances et la Commission des Affaires Sociales et Culturelles de l’Assemblée Nationale », a déclaré M. Mahaman Laoual Bako Galadima avant d’adresser ses remerciements à l’Ambassade de Grande Bretagne au Niger pour le soutien et l’appui technique, stratégique et financier qu’elle a bien voulu apporter pour la tenue de la présente rencontre.
Quant au président du Réseau des Champions en Plaidoyer pour le Financement Adéquat de la Santé (RCPFAS), il a déclaré que cette rencontre leur donne l’ultime occasion de renforcer mutuellement leurs capacités au vu des thématiques proposées et attend des députés une participation active au cours des échanges afin d’atteindre les objectifs assignés à cette session de plaidoyer. « Je reste convaincu que la pertinence des thématiques qui vous seront développées au cours de cette session, vous permettra de saisir davantage la complexité du financement du secteur de la santé et les enjeux connexes avec les autres secteurs », a-t-il souligné.
Dr Hassane Sanda Maïga devait ensuite expliquer que la portée de la redevabilité de l’Etat vis-à-vis des populations reste importante et que l’institution parlementaire est la meilleure instance pour booster les lignes en faveur d’un financement accru des services sociaux de base dont particulièrement la santé.
Il a ajouté que le plaidoyer qui les réunit est aussi développé sur plusieurs dimensions et plusieurs Instances afin que toutes les parties prenantes soient plus redevables envers la santé de la femme et de l’enfant de manière à accélérer la réduction de la mortalité maternelle et infantile. « Notre Réseau attache du prix et plaide pour cette Redevabilité qu’elle soit mutuelle, sociale, communautaire, humanitaire, verticale et ou horizontale », a-t-il conclu.
Seini Seydou Zakaria
Publié le 15-10-2021 dans LeSahel
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