5 mai 2021
Lundi 3 mai 2021, le Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) de Barkuitenga dans le district sanitaire de Ziniaré a servi de cadre de lancement officiel des activités de la 10e édition de la semaine nationale de planification familiale.
C’est parti pour la 10e édition de la semaine nationale de la planification familiale. Le coup d’envoi a été donné ce lundi 3 mai 2021 au CSPS de Barkuitenga dans le district sanitaire de Ziniaré. Des activités comme des plaidoyers, des sensibilisations, offres de soins et de services de planification familiale marqueront cette 10e édition de la semaine.
D’après le ministre de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, la semaine de la planification familiale symbolise au plan sanitaire toute la mission assignée à son département qui est de mettre en œuvre la politique sanitaire du gouvernement tout garantissant un accès universel des services de santé de qualité et l’accès universel à des soins et services de planification familiale sûrs.
Elle met en exergue la vocation des acteurs de santé qui est d’améliorer continuellement la qualité de vie des individus, des familles et des communautés. Car la planification familiale est reconnue capable, elle seule d’infléchir les niveaux de mortalité infantile et maternelle, note le ministre de la santé. Il a expliqué qu’au plan social, la semaine de la planification familiale est une véritable opportunité de cette manière de vivre qu’adoptent «librement les couples sur la qualité relationnelle au sein et entre les différentes couches sociales.»
En effet, il est établi que la planification familiale prévient effectivement contre les crises familiales, au-delà communautaires, liées aux grossesses non planifiées ou illégitimes, trop rapprochées ou trop nombreuses. Bannissements familiaux, abandon de nouveau-nés, infanticide, suicide, a-t-il argumenté. Pour le ministre, il n’y a que la planification qui puisse remédier à ces maux.
A écouter Charlemagne Ouédraogo, en termes d’organisation des semaines nationales de planification familiale, le Burkina Faso est un exemple de réussite pour les pays de la sous-région.
Si ces résultats sont rendus possibles aujourd’hui, nous le devons d’abord à nos convictions personnelles, qu’un monde juste est possible. Nous les devons à votre engagement en faveur de l’égalité, du respect des droits humains, surtout en ce qui concerne la santé de la reproduction, a-t-il déclaré.
Au nom du Fonds des Nations Unies pour la Population, Dr Alimata Diarra Nama, représentante de l’OMS, a soutenu que la semaine nationale de la planification familiale est une excellente stratégie à travers le plaidoyer auprès des autorités politiques et administratives, les leaders coutumiers, religieux et communautaires, de mobilisation sociale et intensification de l’offre des services planification familiale au profit des populations surtout celles du milieu rural.
Avec l’application de la gratuité de la planification familiale sur toute l’étendue du territoire national depuis juillet 2020, la poursuite de la semaine nationale de la planification familiale doit mettre le focus sur le plaidoyer et la création de la demande, a-t-elle lancé. Il a indiqué que le Fonds des Nations Unies pour la Population et les autres partenaires financiers ne ménageront aucun effort pour soutenir les initiatives d’offre de soins et de services.
Mais surtout continuer son accompagnement au gouvernement pour la mise en œuvre d’interventions efficaces, basées sur l’évidence et l’égalité d’accès à des services de santé de reproduction et de planification familiale de qualité, a-t-il dit.
Dr Clémentine Dabiré, marraine de la cérémonie, par ailleurs épouse du Premier ministre Christophe Dabiré a, quant à elle confié que la planification familiale contribue à la capture du dividende démographique de façon conjointe avec les autres secteurs de développement.
L’impact de la planification familiale est certain sur la réduction que nous avons notée de la mortalité maternelle et infantile, le contrôle de la croissance démographique et le développement économique de façon globale, a-t-elle mentionné. Pour elle, la planification familiale est un des puissants moteurs qui permet à un pays d’évoluer vers un équilibre entre sa production et ses besoins.
Conscient du lien étroit entre croissance démographique et développement économique, le Burkina Faso s’est engagé à faire de la planification familiale une priorité pour la maîtrise de la fécondité et pour le contrôle de la croissance, a-t-elle ajouté.
À noter que les services de planification familiale sont gratuits au Burkina Faso depuis juillet 2020.
Willy SAGBE
Publié le 03-05-05-2021 dans burkina24
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