21 mars 2018
Un plaidoyer pour accompagner cette lutte a été lancé jeudi dernier par André Mama Fouda à Yaoundé.
La mortalité maternelle et néonatale, les accouchements précoces et l’accumulation de naissances dans les ménages. Ce sont les tristes manifestations des problèmes de mauvaise gestion de la planification des naissances dans la société camerounaise. Selon les estimations de la Banque mondiale sur la base des Enquêtes Démographique et de Santé (EDS), 25 à 30 femmes meurent par jour au Cameroun des suites de complications liées à l’accouchement, par ricochet il est classé 15e, dans le monde.
Vu l’ampleur de cette situation, le Ministère de la Santé publique veut prendre le taureau par les cornes. Le Ministre André Mama Fouda a ainsi rejoint le rang des pays Francophones pour mener une lutte contre ce fléau. Un plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur de la matérialisation de la planification familiale au Cameroun a été ainsi lancé jeudi dernier à l’hôtel Hilton à Yaoundé.
Les experts de la santé publique, les pouvoirs publics, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et plusieurs partenaires ont répondu présent à cette importante rencontre. Ceci en vue de trouver des mesures possibles d’accompagnement du Cameroun pour contourner ces dérives sociales.
L’objectif principal étant le suivi de l’initiative de Family Planning 2020 du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), qui est un partenaire local du Minsanté. Cette politique va se matérialiser par une dizaine d’engagements visant à faire passer la prévalence contraceptive de 16% à 30% d’ici 2020.
De toutes les façons, la planification familiale existe au Cameroun depuis plusieurs années. Elle n’est pas synonyme de limitation de naissance, mais de contrôle et d’espacement de naissances dans les ménages.
« La planification familiale veut dire avoir le nombre d’enfants qu’on veut, mais dans les conditions de sécurité pour la maman. Elle donne donc des conseils pour que la maman puisse espacer ses naissances. Le meilleur moyen est soit de le faire naturellement en donnant l’écart qu’il faut à savoir : une moyenne de deux ans entre chaque accouchement, ou alors comme l’être humain est faible, de pouvoir utiliser un moyen contraceptif », a expliqué le Ministre André Mama Fouda.
Rabiyatou MANA
Publié le 19-03-2018 dans cameroon-tribune
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