18 juin 2021
Organisé par l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), un atelier pour la mise en place d’une plateforme de transfert de connaissances en santé sexuelle et reproductive s’est tenu ce mercredi 16 juin 2021. Le chef de l’Unité de gestion des transferts de connaissances, Gauthier Tougri, a, au nom du ministère de la Santé, présidé l’ouverture des travaux. L’évènement a réuni à Ouagadougou, des représentants d’institutions de recherche, d’ONG et des décideurs du département de la santé.
L’idée de la création de la plateforme de transfert de connaissances en Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) est née à la suite d’un constat. « Dans notre pays (Burkina-Faso), beaucoup de recherches sont effectuées. On a des résultats probants, mais le vrai problème, c’est l’utilisation de ces recherches par les décideurs publics. Aujourd’hui, il faut arriver à faire en sorte que les résultats des recherches qui se sont avérés positifs puissent être utilisés par les décideurs en termes de changement de stratégies ou de politiques publiques », a signifié le Pr Séni Kouanda, chef de l’unité VIH et santé de la reproduction par ailleurs chef du département biomédical de santé publique de l’IRSS.
Pour la réussite d’un tel projet, il est impératif d’identifier une stratégie de transferts de connaissances en matière de santé de la reproduction. La tenue du présent atelier s’inscrit dans cette dynamique. Cette rencontre, voulue par l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) a regroupé des représentants d’institutions de recherche, d’ONG et des décideurs du ministère de la Santé.
Au cours des travaux, plusieurs communications ont été développées et ont permis aux participants de partager leurs expériences en matière de transferts de connaissances et d’utilisation des données de recherche par les décideurs publics, de discuter de la pertinence et des conditions de mise en place de cette plateforme. C’était aussi une occasion pour échanger sur les prochaines étapes de la collaboration entre les institutions partenaires et recueillir leurs suggestions et recommandations.
Parlant de l’accessibilité de la plateforme, Pr Kouanda rassure en ses termes : « La plateforme sera accessible aux acteurs clé que sont les chercheurs, ONG, décideurs à la suite de son élaboration ». Après avoir exprimé les attentes, il a, dans son mot de bienvenu, exhorté les participants à donner le meilleur d’eux au cours des échanges afin que les contributions soient de nature à améliorer le contenu de la plateforme « en gestation ». Conscient du rôle incontournable des journalistes dans la société, il leur a demandé d’apporter leur contribution dans la diffusion de l’information scientifique.
Pour sa part, le chef de l’Unité de gestion des transferts de connaissances, Gauthier Tougri, a exprimé l’intérêt du département de la santé pour la mise en place de cette plateforme. « C’est une belle initiative de pouvoir créer une plateforme où toutes les recherches au niveau de la santé de la mère puissent être disponibles et diffusées. C’est l’occasion de féliciter l’équipe de l’IRSS pour cette initiative que nous accompagnons. Parce qu’au niveau du ministère de la Santé, l’idée est de faire en sorte que toutes les décisions soient basées sur les évidences », a laissé entendre M. Tougri, tout en insistant sur l’accessibilité et la disponibilité des évidences. A l’en croire, la création de la plateforme de transferts de connaissances en SSR va contribuer à l’amélioration des interventions du ministère de la Santé.
Aïssata Laure G. Sidibé
Publié le 16-06-2021 dans lefaso
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