26 janvier 2021
Afin de permettre une amélioration de l’accès des personnes handicapées aux services de santé sexuelle et reproductive, le Programme WISH (Santé Sexuelle Intégrée de la Femme) a initié une session de formation. Du 25 au 27 janvier 2021, plus d’une trentaine de personnes vont s’outiller sur la question.
Intégrer les personnes marginalisées dans le circuit de la santé sexuelle et reproductive, c’est l’objectif visé par le programme WISH à travers cette formation. Option (Option Consultancy Service) et Marie Stopes International (MSI) entendent faire l’état des lieux de l’accès des personnes handicapées aux services de la santé sexuelle et reproductive. Aussi, ils entendent capitaliser les bonnes pratiques en matière d’inclusion et élaborer une feuille de route pour le suivi et la redevabilité.
C’est à une tâche importante que WISH s’attaque. En effet, la question de la santé sexuelle et de la reproduction est un sujet de la plus haute importance pour certaines organisations dont Option et MSI. Pour caractériser cette importance, il faut retenir que le Burkina Faso a mobilisé plus de 700 millions de francs CFA pour l’achat des contraceptifs en 2019. En 2013, cette enveloppe était de 1,3 milliard de francs CFA.
Si des plaidoyers sont en train d’être menés afin d’améliorer l’enveloppe d’achat des contraceptifs, d’autres chantiers sont également urgents. Parmi ces urgences, on peut noter la question de l’accès des personnes handicapées aux services de santé sexuelle et reproductive. Sur ce point, la Fédération des Associations pour la Promotion des Personnes Handicapées (FEBAH) estime que la question mérite une attention particulière.
En effet, au Burkina Faso, on dénombre plus de 168 000 personnes handicapées. C’est donc plus de 1,2% de la population qui est concernée par cette situation. Le plus souvent confrontées à la pauvreté et à l’analphabétisme, ces personnes rencontrent d’énormes difficultés pour leur épanouissement. Elles voient alors d’un bon œil l’organisation d’un tel atelier sur une thématique qui est d’actualité.
A travers une approche participative, le présent atelier met l’accent sur l’implication des personnes handicapées. Dans un contexte de gratuité des services de la santé reproductive, il urge alors de fournir aux personnes handicapées les outils nécessaires pour se hisser au même niveau sur le reste de la population. Seulement, cette « noble tâche » s’annonce difficile. Au titre des difficultés, on peut citer entre autres les barrières sociales, le manque ou la faiblesse des stratégies de communication et l’insuffisance des ressources financières.
Basile SAMA
Publié le 25-01-2021 dans Burkina24
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