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Dans le nord du Bénin, l’insécurité croissante liée aux attaques de groupes armés fragilise l’accès des populations aux soins de santé, notamment en matière de droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR). Des centres de santé désertés, des agents enlevés et des services perturbés illustrent une situation qui met en péril la santé des femmes et des jeunes filles déjà vulnérables.

Les chiffres sont alarmants : en Afrique de l’Ouest et du Centre, 28 % des besoins contraceptifs des adolescentes et des jeunes femmes de 15 à 24 ans restent insatisfaits, tandis qu’au Bénin, plus de 200 décès annuels sont liés aux avortements clandestins et plus de 9 000 grossesses précoces ont été recensées entre 2016 et 2020.

L’insécurité accentue ces réalités et réduit les opportunités de recours aux services de planification familiale. Face à cette urgence, il est crucial que les États et les acteurs du Partenariat de Ouagadougou multiplient les solutions alternatives, notamment par l’innovation numérique, l’engagement communautaire et le plaidoyer. Car si l’insécurité peut fermer les portes des soins, elle ne doit jamais fermer l’accès aux DSSR.

Ce reportage met en lumière une urgence de santé publique en Côte d’Ivoire : la nécessité d’une éducation sexuelle adaptée pour les enfants et les jeunes sur le spectre de l’autisme (TSA), une population estimée à 225 000 personnes, confrontée à un risque d’abus et de violence — notamment sexuelle — jusqu’à six fois plus élevé que la moyenne.

Cet article traite des conditions de vie des femmes atteintes de fistules obstétricales au Mali, de la manière dont elles sont prises en charge et de la double pression qu’elles subissent : un accès insuffisant aux soins et le poids du regard de la société.

La première partie présente les causes et les conséquences de cette maladie, en donnant la parole aux femmes concernées, les mieux placées pour témoigner de leur vécu.

La seconde partie se concentre sur la prise en charge des patientes au centre Oasis.

La troisième partie explore les dimensions psychosociales et religieuses qui influencent leur parcours de réhabilitation.

Enfin, la dernière partie met en lumière les aides financières et matérielles destinées à soutenir ces femmes et à leur permettre de vivre dans des conditions dignes.

Mobilité, communication, équipements médicaux…
Focus sur les freins à un accès équitable des femmes handicapées aux services de santé reproductive

Les difficultés liées à l’accessibilité des structures de santé, à l’absence de formation du personnel en langue des signes, au mauvais accueil et aux préjugés — entre autres récriminations soulevées par des femmes handicapées — persistent au Sénégal, malgré le plaidoyer en faveur des droits reproductifs des femmes en situation de handicap. Pour les femmes concernées, seule une application rigoureuse de la loi d’orientation sociale permettrait une inclusion effective et garantirait un accès équitable aux soins de santé.

À travers des témoignages poignants et des données issues de sources fiables (UNFPA, projets locaux, associations), ce magazine de 15 minutes 48 secondes, donne la parole aux aides ménagères de Bamako, souvent jeunes et vulnérables, confrontées à des grossesses non intentionnelles et à un accès limité aux services de planification familiale.
On y découvre leur quotidien difficile, marqué par la marginalisation dans les centres de santé, la stigmatisation sociale et les risques liés aux avortements clandestins. En parallèle, des associations comme l’ADDAD, ainsi que des sages-femmes, apportent un éclairage sur les pistes de solutions : sensibilisation, accompagnement, accès aux contraceptifs.
Ce magazine met en lumière une réalité : la nécessité d’inclure les catégories invisibles, comme les aides ménagères, dans les politiques et programmes de DSSR.

Ce grand reportage d’une quinzaine de minutes s’intéresse à la vasectomie, une méthode de contraception masculine. Dans le reportage, nous sommes allés à la rencontre de jeunes Burkinabè pour vérifier leur niveau de connaissance de cette méthode et savoir s’ils seraient un jour prêts à l’utiliser.

Nous avons également donné la parole à des spécialistes de la santé pour mieux éclairer cette technique chirurgicale et clarifier les débats de terminologie, à savoir s’il s’agit d’une méthode de contraception ou de stérilisation. Avec eux, nous avons évalué l’adhésion de la population à cette méthode.

Enfin, nous avons recueilli l’avis des autorités coutumières et religieuses sur la question.

En 2023, le Burkina Faso a enregistré 866 avortements clandestins, dont 33 décès, touchant principalement les femmes âgées de 15 à 49 ans, selon le ministère de la Santé. Malgré l’interdiction légale, la pratique perdure, alimentée par les grossesses non désirées, l’abandon par le partenaire, la peur du jugement social et l’incapacité financière d’assumer un enfant.

À travers les témoignages poignants de Monique, 19 ans, et de Malika, 17 ans, le reportage met en lumière les méthodes utilisées : médicaments, tisanes, interventions traditionnelles ou introduction d’objets, souvent dans des conditions dangereuses. Les conséquences peuvent être dramatiques, allant de complications graves à la mort, comme l’explique la gynécologue Lydie Ouédraogo.

La production met en lumière l’exclusion persistante des personnes handicapées, en particulier des femmes, dans l’accès aux DSSR au Bénin, malgré un cadre légal existant. Les données révèlent une faible accessibilité à l’éducation sexuelle, à la contraception et aux services adaptés. Les témoignages des personnes concernées soulignent des obstacles physiques, sociaux et institutionnels.

Au Forum national des jeunes, FoNaJ DSSR 2025, des organisations comme le Réseau Ouest Africain des Jeunes Femmes Leaders (ROAJELF Bénin) et Jeunes Volontaires pour la Santé (JVS Bénin) ont plaidé pour une inclusion effective. Certaines autorités mentionnent des actions engagées, mais celles-ci sont jugées insuffisantes.

Il devient urgent d’adapter les politiques, les services et les informations aux réalités des personnes handicapées. Sans inclusion réelle, leurs droits sexuels et reproductifs demeurent incomplets, et une mobilisation collective est indispensable pour garantir un accès équitable et digne.