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Afrique: AfriYAN veut une coalition internationale pour la capture du dividende démographique

La Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD 25) prévue les 12 et 13 novembre prochain à Nairobi, Kenya, approche à grand pas. Les adolescents et les jeunes de l’Afrique de l’Ouest et du centre sont gonflés à bloc pour se faire entendre. Leur voix sera portée par le Dr Natalia Kanem, Directrice exécutive de l’UNFPA, qui a lancé le compte à rebours qu’elle a déclenché au terme des 25H de Dakar qui se sont tenues, le 7 août 2019 dans la capitale sénégalaise.

C’était sur les marches du symbolique Monument de la Renaissance Africaine, érigé du haut des Mamelles de Dakar, que le Réseau des Adolescents et des Jeunes en Population et Développement en Afrique de l’Ouest et du Centre (AfriYAN)a remobilisé ses troupes en vue du sommet de Nairobi qui devra faire le bilan, 25 ans après le Caire, et accélérer les promesses faites sur Population et Développement, dans ce nouveau contexte.

Une opportunité que les jeunes ne veulent rater sous aucun prétexte, pour faire entendre leur voix et plaider pour la prise en compte de leurs préoccupations.

C’est à cet effet qu’ils ont recommandé la mise en place d’une coalition internationale pour la capture du dividende démographique en Afrique en vue de faire de la jeunesse une priorité continue.

Sous ce même registre, AfriYAN invite au suivi et la mise en œuvre effective, à tous les niveaux, de l’application de la charte Africaine de la Jeunesse et de l’opérationnalisation de la feuille de route de l’Union Africaine pour la capture du Dividende Démographique avec une implication effective et une responsabilisation active des organisations de la jeunesse.

Cette organisation invite au respect des engagements et à l’application des conventions et traités internationaux en matière de gouvernance, des droits à la santé, de l’éducation et de l’emploi des jeunes en Afrique.

Elle juge nécessaire le soutien au développement et à l’implémentation d’une stratégie régionale et continentale pour renforcer les efforts et lutter drastiquement contre la menace sécuritaire, l’instrumentalisation, la radicalisation et l’émigration clandestine des jeunes africains dans les conflits armés et le terrorisme rampant surtout en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Avant d’indiquer le renforcement institutionnel et organisationnel des réseaux pays AfriYAN pour leur autonomisation et la participation des jeunes et adolescents dans les instances de prise de décision à tous les niveaux.

Pour cette organisation de jeune, il faut travailler à l’accroissement de la représentation des jeunes dans toutes les instances de décision parlant de développement durable et toutes autres questions relatives au bien-être, à l’épanouissement et à l’employabilité des jeunes.

Elle stipule le renforcement des mécanismes et réseaux dirigés par les jeunes pour la sensibilisation, l’investissement et la coordination en matière de santé sexuelle afin de favoriser le développement du capital humain.

Dans cette même dynamique, elle recommande la mise en place de points focaux des jeunes dans tous les programmes et initiatives régionaux et continentaux visant la promotion de la jeunesse africaine, le développement économique et social.

Et convie au soutien à la consolidation et le passage à l’échelle de l’initiative régionale–Sahel sur l’autonomisation des femmes et le dividende démographique (SWEDD) en Afrique de l’Ouest et du Centre afin d’accélérer la transition démographique, stimuler le dividende démographique et réduire l’inégalité entre les sexes dans la région du Sahel.

Avant d’indiquer la mise en place d’un mécanisme d’accompagnement pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes avec une prise en compte des couches vulnérables (personnes en situation de handicap et autres couches défavorisées).

L’espoir de la jeunesse sur les épaules de Dr Kanem

Dr Natalia Kanem a pris l’engagement de porter la voix des jeunes auprès de la communauté internationale qui s’est donnée rendez-vous les 12 et 13 novembre à Nairobi, Kenya, pour les besoins de la CIPD 25.

La Directrice exécutive de l’UNFPA a fait ce pari partout où elle est récemment passée en Afrique. Les jeunes activistes du Niger ne diront pas le contraire du moment qu’elle a porté leurs revendications auprès des chefs d’Etat africains.

C’était lors du diner de gala organisé à la veille du douzième sommet extraordinaire de l’Union Africaine, tenu à Niamey, et qui était consacré au lancement de la Zone de libre-échange continentale et africaine (AfCFTA).

Un coup qu’elle a réédité au Sénégal où elle a eu à rencontrer le président de la République, M. Macky Sall, la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), le ministre de la santé, M. Abdoulaye Sarr, entre autres autorités.

Les autorités gambiennes et éthiopiennes ont également étaient sensibilisés sur l’attente des jeunes de leur pays ainsi que sur l’importance de contribuer à la réussite des assises de Nairobi.

La patronne de l’UNFPA a ainsi la lourde tâche de faire entendre la voix des jeunes africains lors d’une CIPD 25 qui va tenir dans un contexte de célébration des 50 ans de l’organisme onusien qu’elle manage.

Bacary Dabo

Publié le 28-08-2019 dans allafrica

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