En vue d’outiller les adolescents et les jeunes à opérer des choix de vie positifs et responsables, l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) et l’ONG Mission des jeunes pour l’éducation, la santé, la solidarité et l’inclusion (MESSI) ont initié un atelier d’information et de sensibilisation sur l’Education complète à la sexualité (ECS), le vendredi 17 janvier dernier, à l’hôtel Prestige d’Agboville. À l’intention de quatorze (14) acteurs actifs, notamment : des parents d’élèves, enseignants, organisations féminines et de jeunesses, professionnels de médias et guides religieux.
« Cet atelier vise à renforcer les capacités de ces acteurs impliqués dans l’éducation des enfants, des adolescents et des jeunes afin qu’ils puissent disposer des outils adaptés pour jouer pleinement leur rôle dans l’implémentation de l’ECS », s’est justifié Kamissoko Agathe, chargé de projets à l’AFJCI. Avant d’exhorter les participants, à servir de relais dans leurs différentes communautés et structures auxquelles ils appartiennent. Et d’ajouter : « Ce, afin de poursuivre ces actions qui vont favoriser le développement de toute la communauté en matière de santé reproductive ».
Pour la formatrice du jour, Haidara Téné, responsable du programme ECS à l’UNESCO, l’ECS permet aux adolescents et aux jeunes de s’épanouir dans le respect de leur sexualité et des rapports qu’ils entretiennent avec les autres. « L’ECS est par ailleurs, une stratégie efficace pour réduire la précocité des rapports sexuels chez ces derniers, les cas d’infections aux IST/ VIH, les cas de violence et de grossesses précoces », a relevé l’inspecteur général de l’éducation nationale. Prenant la parole, Bamba Laciné, représentant le directeur de la pédagogie et de la formation continue au ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a salué l’initiative de l’AFJCI et l’ONG MESSI à accompagner l’État de Côte d’Ivoire. « Nos enfants constituent l’avenir de notre pays. Mais, pour qu’ils soient le relais, il faut qu’ils fassent de bonnes études. Il faut qu’ils soient bien formés et informés sur la question de la sexualité. C’est pourquoi, le ministère soutient le projet Educasso à travers l’ECS », a-t-il soutenu.
Deosthene Vouzo
Publié le 20-01-2020 dans Afrique matin