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Au Sénégal, « l’enjeu majeur » de la PF est de réduire la mortalité maternelle (responsable)

Le Docteur Omar Sarr, directeur de la santé de la mère et de l’Enfant (DSME) au ministère de la Santé et de l’Action sociale, souligne que « l’enjeu majeur » de la planification familiale au Sénégal consiste à réduire la mortalité maternelle.

Pour y parvenir à cet objectif, « il faut qu’on ait un taux de prévalence assez satisfaisant qui tournerait autour de 40 à 50 % », a-t-il déclaré à des journalistes sénégalais présents à la 5e Conférence internationale sur la planification familiale ouvert lundi à Kigali.

Selon le docteur Sarr, si le Sénégal n’atteint pas ce taux de prévalence contraceptive, « l’impact sur la mortalité maternelle ne sera pas très significatif’ ».

Dans cette perspective, a-t-il assuré, le Sénégal « est en train de mettre tous les moyens de son côté afin d’avoir d’ici 2020 un taux de prévalence contraceptive qui tournerait autour de 45% ».

Une fois ce taux atteint, cela devrait « impacter positivement sur la mortalité maternelle », a dit le directeur de la santé de la mère et de l’enfant, ajoutant que le Sénégal met en œuvre « des interventions à haut impact » qui devraient lui permettre d’atteindre « l’accès universel en planification familiale en 2030 ».

A l’en croire, en plus de l’offre de soins et de planification que les acteurs sont en train de dérouler, « il sera développé une planification post-partum qui permettra de réduire de façon notable les besoins non satisfaits en planification familiale ».

« Nous sommes également non seulement en train d’agiter la planification post avortement, mais nous avons des stratégies pour rendre disponibles, jusqu’au dernier kilomètre, les produits contraceptifs », a encore expliqué docteur Sarr.

S’y ajoute qu’avec « la mobilisation des religieux, cela va nous permettre d’atteindre l’objectif de l’accès universel à la planification familiale en 2030 », a-t-il ajouté.

La 5e Conférence internationale sur la planification familiale (CIPF), qui prend fin jeudi à Kigali, a enregistré la présence de plusieurs organisations de la société civile, de responsables politiques et scientifiques, ainsi que de chercheurs, décideurs, avocats et jeunes.

Abdoulaye Iba Faye

Publié le 14-11-2018 dans APS

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