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C’est parti pour la deuxième semaine nationale de la Planification Familiale.

Du 6 au 12 novembre 2017, se déroule dans toutes les formations sanitaires publiques du Burkina Faso la deuxième semaine nationale de la planification familiale. A cette occasion, les méthodes contraceptives modernes sont offertes gratuitement selon le choix des bénéficiaires. Il est également prévu diverses activités notamment des séances de sensibilisations.

La première édition de la semaine nationale de la Planification familiale (PF) s’est tenue du 8 au 14 mai 2017. Une seconde édition se tient du 6 au 12 novembre 2017. L’objectif général de la semaine nationale de la PF, selon Dr Ramatou Sawadogo, directrice de la santé de la famille (DSF), est d’accélérer l’accès des populations aux services de planification familiale de qualité..

Le Burkina Faso s’est engagé, précise-t-elle, pour le repositionnement de la Planification familiale afin de créer les conditions nécessaires pour une transition démographique favorable à son développement social et économique.

Le pays fait partie des bons élèves en matière de PF en Afrique. La semaine nationale de la PF constitue donc une plus-value, une opportunité de plaidoyer et de mobilisation sociale en faveur de la PF mais aussi de l’offre gratuite des méthodes contraceptives aux populations durant la semaine.

Pour Dr Edwige Adekambi Domingo, Représentante de l’UNFPA au Burkina Faso, « depuis 2015, nous avons intégré à travers un plaidoyer de longue haleine, la gratuité des services pendant ces semaines PF. Nous nous sommes rendus compte qu’en introduisant cette gratuité, cela a permis d’avoir plus de femmes qui ont eu accès aux services de PF. Entre 2015 et 2016, cette gratuité a permis au Burkina Faso de réaliser ses engagements dans le Partenariat de Ouagadougou, et à dépasser même ses engagements ».

Actuellement, le Burkina est en train d’aller progressivement dans une gratuité totale pour la planification familiale. Et Dr Edwige Adekambi a saisi l’occasion pour saluer l’engagement des autorités burkinabè et ses partenaires pour leurs appuis multiformes dans le domaine.

Sexualité et révolution contraceptive…

« Dans d’autres pays, quand on dit gratuité des produits contraceptifs, ce sont les partenaires qui financent. Mais au Burkina, quand le gouvernement lance la gratuité, les 2/3 sont pris en charge par le gouvernement lui-même. Et c’est vraiment à saluer », se réjouit-elle. Elle n’a pas cessé de rappeler que l’accès à la PF et à la contraception est volontaire, et que « ce n’est nullement un accès à la dépravation ».

L’accès à la contraception moderne constitue un défi important pour les acteurs. Le constat est que les jeunes et adolescents sont sexuellement actifs. « Malheureusement, ils ou elles n’ont pas toujours la bonne information. C’est ainsi que les jeunes eux-mêmes ont décidé qu’ils veulent une révolution de la contraception de manière volontaire à pouvoir accéder à la contraception conformément aux normes et services mis en place pour la santé de la reproduction », souligne la Représentante de l’UNFPA au Burkina.

Pour rappel, le Ministère burkinabè de la santé, en collaboration avec les partenaires au développement, organise depuis 2012 la semaine nationale de la planification familiale. Il faut noter également que le Plan national d’accélération de la planification familiale 2017-2020, en cours d’élaboration, a pour but d’augmenter la prévalence contraceptive de 22,5% (2015) à 32% en 2020 au Burkina. « Le document est dans un état assez avancé », confie Dr Edwige Adekambi Domingo.

Noufou KINDO

Paru le 06-11-2017 dans Burkina 24

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