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Concours d’excellence en production médiatique sur les DSSR : 42 lauréats primés en sept éditions

Le Population Council et l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou, organisent, chaque année, le concours en production médiatique sur les droits en santé sexuelle et reproductive/Planification familiale (DSSR/PF) à l’intention des journalistes de presse écrite, en ligne, de radio, de télévision et des blogueurs /activistes des neuf pays du Partenariat de Ouagadougou (PO). De la 1ère édition, en 2014, à la 7ème, quarante-deux (42) lauréats ont été primés. Plus de quatre cent (400) productions examinées par un jury international.

L’idée du concours d’excellence en production médiatique sur les droits en santé sexuelle et reproductive planification familiale est née de la collaboration de trois organisations, Population Council, Partenariat de Ouagadougou et Population Référence Bureau (PRB). La 1ère édition a eu lieu en 2014. Depuis cette date, le concours s’est régulièrement tenu et les prix ont été remis lors de la Réunion Annuelle du Partenariat de Ouagadougou (RAPO). Cependant, à cause de la maladie à coronavirus le concours n’a pas pu se tenir en 2020.

Au fil du temps, le concours s’est élargi à toutes les catégories de media (radio, presse écrite, télévision) et prenant en compte les nouveaux medias (presse en ligne, blog). Cette année, le concours est à sa 7ème édition. Depuis la 1ère édition, plus de 400 productions ont été soumises à un jury international. Au total, 42 lauréats ont été primés. Le Bénin compte le plus grand nombre de lauréats suivi du Burkina Faso. Cependant, au fil des éditions, on constate que l’éventail des journalistes et blogueurs primés s’élargit. Des pays comme le Niger, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire ont ainsi, cette année, fait leur entrée dans le groupe des lauréats. Les organisateurs du concours ont également observé, pour s’en féliciter, que des journalistes et blogueurs persévérants finissent par être primés après avoir participé à plusieurs éditions du concours.

Les thèmes abordés sont diversifiés et variés. Ils touchent les différents aspects de la santé de la reproduction, de la population et du développement.Dans les productions, les candidats font souvent le lien entre planification familiale et développement, changement climatique, urbanisation, éducation, économie, emploi, logement, pauvreté, droits humains, etc.  De plus en plus, il y a des productions relatives à l’actualité à savoir la planification familiale en situation d’urgence et de crise humanitaire. Les participants au concours ont aussi pris davantage conscience de l’importance de l’utilisation des résultats d’enquêtes et de données de qualité puisées à bonne source pour donner plus de poids et d’impact à leurs écrits et propos.

Le jury international du concours regroupe, à chaque édition, des représentants des organisateurs du concours et des membres des organisations de la société civile, des associations de jeunes et des journalistes spécialisés en SR/PF originaires des pays membres du Partenariat du Ouagadougou.

Le concours a eu un impact sur les différents lauréats. Pour Mbagnick Diouf de Radio « OxyJeunes » de Pikine dans la banlieue de Dakar (Sénégal), Lauréat Radio de la 1ère édition du concours, c’est « une distinction qui donne des ailesJ’ai eu le privilège d’être nommé, un an après (décembre 2015), champion PF par le ministère sénégalais en charge de la santé. Un choix motivé non seulement par mon engagement sur ce terrain mais aussi par le prix remporté un an auparavant. Un prix qui forge la personnalité et ouvre des portes ».

Quant au Lauréat 1er prix presse écrite édition 2021, Mme Zalissa Soré, Journaliste à « l’Observateur Paalga » au Burkina Faso, elle déclare que « le concours d’excellence en production médiatique sur la planification familiale est une bonne initiative car il encourage les journalistes à produire des articles de qualité, capables de sensibiliser les populations et d’attirer l’attention des décideurs sur les problèmes liés à la planification familiale, aux grossesses non désirées, etc. ».

« J’ai pu constater, quelques semaines après la publication de mon article, que l’Eglise catholique au Burkina a présenté un livre sur ce qu’elle appelle les dangers liés aux méthodes contraceptives artificielles. Même si ce livre constitue une mauvaise publicité pour les méthodes contraceptives, je pense que c’était une occasion pour les structures, qui interviennent dans le cadre de la PF, d’initier des échanges avec l’Eglise qui est écoutée par une grande partie de la population. Peut-être qu’à travers cela, elle sera amenée à reconsidérer sa position vis-à-vis de certaines méthodes », a témoigné Mme Soré.

Abdel Nasser Moumouni, journaliste à Wangari TV (Niger), Lauréat 2ème prix télévision de l‘édition 2022, premier lauréat originaire du Niger, voudrait, lui, que ses confrères et mes consœurs du Niger « s’intéressent à ce concours qui est un excellent cadre pour promouvoir son talent, développer son réseau et avoir des grandes perspectives de carrière en tant que journaliste ». Il conseille à ses confrères et consœurs nigériens « de s’intéresser davantage à ce type d’initiatives qui a une grande plus-value sur le travail des médias ».

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