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Conférence internationale sur la population : Des acquis, 25 ans après…

La Journée Mondiale de la Population (JMP) a été commémorée, en différé, le mardi 30 juillet 2019, à Ouagadougou sous l’égide de la direction générale de l’économie et de la planification. A l’occasion, 25 ans de mise en œuvre du Programme d’Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (PA/CIPD) et de dégager des perspectives a été analysé par les acteurs de la mise en œuvre.

« 25 ans de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) : regard rétrospectif et perspectives » est le thème qu’a retenu le Burkina Faso pour la commémoration en différé de la Journée Mondiale de la Population (JMP), le 30 juillet 2019, à Ouagadougou. Ce thème incarne la volonté de tous les acteurs, selon la représentante du ministre de l’économie, des finances et du développement, Pauline Zouré, d’évaluer un quart de siècle de mise en œuvre du programme d’actions de la CIPD. Mais, aussi de mener un plaidoyer auprès des décideurs, afin qu’ils tiennent compte de la population dans la capture du dividende démographique et le développement humain durable. « Cette commémoration interpelle les acteurs sur les questions de population, les enjeux et les défis ainsi que sur les engagements pris au Caire en 1994 », a affirmé Mme Zouré.

Le programme d’actions adopté au Caire lors de la CIPD avait pour objectifs, de prévenir la contamination par le VIH, d’assurer la prise en compte des questions de population dans tout le processus de planification du développement, de veiller à ce que toutes les personnes en situation de handicap jouissent de leurs droits… 25 ans après, au Burkina Faso,il y a eu la baisse du quotient de mortalité infanto-juvénile, qui est passé de 187 pour mille en 1993 à 81,7 pour mille en 2015. Le nombre d’enfants par femme est passé de 6,9 à 5,4 pour les mêmes années. Dans le domaine de l’éducation, on note une amélioration du taux brut de scolarisation au primaire, qui est passé de 33,3% en 1994 à 88,5% en 2017, avec un indice de parité de 1,01 en 2017, selon Mme Zouré.

Le représentant-résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Auguste Kpognon, a déclaré : « Au Caire, nous avons imaginé un avenir dans lequel chaque grossesse est voulue, car chaque femme et fille disposerait d’une autonomie sur son corps et serait en mesure de choisir quand et avec qui avoir des enfants », a-t-il ajouté. Malheureusement, a-t-il dit, « plus de 200 millions de femmes et filles veulent retarder ou empêcher leur grossesse, mais n’ont pas les moyens ».

Et le représentant du ministre, Mme Zouré, d’ajouter que 650 millions de femmes en vie aujourd’hui, auraient été mariées durant l’enfance et une femme sur cinq (19,4%) a un besoin non satisfait en méthode contraceptive moderne. Donc, pour elle, c’est la raison pour laquelle, il faut opérationnaliser la couverture sanitaire universelle, assurer l’éducation universelle et promouvoir le dialogue social sur la santé reproductive et l’autonomisation de la femme. La Journée mondiale de la population (JMP) est célébrée chaque 11 juillet par la communauté internationale et nationale.

Boukary OUEDRAOGO
Publié le 13-08-2019 dans le faso

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