C’était à l’occasion de la rencontre de la Coalition régionale des organisations de la société civile à Dakar. Un évènement de deux jours qui avait démarré le lundi 10 décembre. Une occasion pour la société civile d’afficher son engagement dans le repositionnement de la Planification Familiale en Afrique de l’Ouest. La rencontre s’est tenue en prélude à la 7ème rencontre annuelle des 9 pays du Partenariat de Ouagadougou(PO) qui a démarré ce mercredi 12 décembre à Dakar. Et cela, jusqu’au 14 décembre 2018.
Dans une interview accordée à un journaliste sénégalais, M. Ngom a insisté sur l’impact du dividende démographique sur l’économie du continent africain. « Le dividende démographique constitue, pour moi, un bon exemple et les chefs d’Etat et de gouvernement africains l’ont compris. L’Afrique peut s’appuyer sur l’expérience asiatique pour accélérer sa croissance. Ces pays ont tiré entre 40 % et 66 % de leur croissance du dividende démographique. Il va falloir cependant être conséquent, car faire le choix est une chose, mais poser des actes qui vont permettre à l’Afrique de profiter de ces politiques en est une autre. »
Toutefois, le directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé l’expérience pas très positive de la Charte africaine de la jeunesse approuvée par les chefs d’Etat et de gouvernement en 2006. Mais, en l’en croire, « 10 ans après, nous nous sommes rendu compte que beaucoup de pays africains n’ont pas encore ratifié cette charte. Pourtant, il y avait une feuille de route en 2006, comme celle de 2016 pour le dividende démographique », a-t-il déploré.
Isabelle Somian
Publié le 12-12-2018 dans fratmat