1 février 2022
1. Contexte et Justification
La Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) de 1994 a constitué un événement phare pour la santé sexuelle et reproductive. Depuis lors, la santé sexuelle et reproductive s’impose progressivement comme une priorité et un élément clé de développement. Après un peu plus d’un quart de siècle et une mobilisation sans cesse grandissante des acteurs, d’importants progrès ont été enregistrés. Des interventions reconnaissant les droits des adolescentes et répondant à leurs besoins ont été conçues et testées ; des politiques et stratégies formulées ; des projets et programmes exécutés.
Mais à côté de ces avancées, des lacunes persistent. A l’heure du bilan, il apparait que bon nombre d’investissements financiers et humains ont été sans résultats positifs entrainant parfois une remise en cause de certaines politiques et interventions. Aussi les besoins non satisfaits demeurent-ils encore très importants avec par exemple, environ 190 millions de femmes désireuses d’éviter une grossesse n’utilisant aucune méthode contraceptive. Pour limiter au maximum les investissements humains et matériels à perte dans des interventions qui ne marchent pas, mais aussi pour accélérer les progrès, il est de plus en plus recommandé de prendre des décisions basées sur des données probantes. La recherche vient répondre à ce besoin. Son objectif est de proposer des interventions et des politiques fondées sur des connaissances et preuves scientifiques. En santé publique, la recherche vise à comprendre l’influence des facteurs qui déterminent la santé des populations mais aussi à mieux comprendre certains évènements. Elle permet de disposer de données qui orientent la prise de décisions efficaces. Les données guident la mise en œuvre d’interventions efficaces.
Conscient de tout ceci, le Partenariat de Ouagadougou (PO), regroupant en son sein 09 pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, accorde une place de choix à la recherche dans son agenda pour atteindre son nouvel objectif phare. Cet objectif qui est celui de doubler le nombre d’utilisatrices de contraceptifs modernes à 13 millions d’ici 2030 ne saurait être atteint sans la jeunesse. En effet, en Afrique de l’Ouest et du Centre, 64 % de la population est âgée de moins de 24 ans. Pour toutes ces raisons énumérées, et forte du franc succès de la première édition du Concours de Plaidoyer des Associations Jeunes du PO qui vise à donner de la voix aux jeunes, à leurs aspirations et besoins, le Think Tank jeunes du PO place la deuxième édition du Concours de Plaidoyer des Associations Jeunes sous le thème : «La prise de décisions basée sur les évidences en DSSRAJ ».
2. Objectifs
2.1. Objectif général
Mettre la recherche au cœur des priorités des acteurs du PO avec un accent particulier sur les thématiques qui concernent les jeunes, leurs préoccupations et besoins.
2.2. Objectifs spécifiques
3. Résultats attendus
A l’issue de ce concours, la recherche avec un focus sur le volet jeune fait l’unanimité comme une des priorités du Partenariat de Ouagadougou. Les principales problématiques et sujets pertinents de recherche concernant les jeunes sont également identifiés. Aussi le processus de gestion et d’utilisation de la connaissance produite par la recherche est défini.
4. Méthodologie-Déroulement de l’activité
Cette activité se déroulera en trois grandes phases :
4.1. Phase de sélection
Sur la base des candidatures soumises en ligne, six associations issues des 9 pays du Partenariat de Ouagadougou seront retenues. Les candidatures devront porter sur un projet de plaidoyer pour la prise en compte du volet jeune dans l’agenda recherche du PO.
4.1.1. Conditions de participation
Le Concours de Plaidoyer des Associations Jeunes du PO est ouvert à toutes les associations dirigées par les jeunes des pays du Partenariat de Ouagadougou. Pour être éligible au concours, les associations de jeunes doivent satisfaire aux critères suivants :
4.1.2. Comment postuler ?
Les associations de jeunes des 9 pays du PO intéressées par cette offre et qui remplissent les critères susmentionnés sont invitées à soumettre leur candidature (comprenant les informations sur l’association et un projet de plaidoyer sur la prise en compte du volet jeune dans l’agenda recherche du PO) en ligne avant le 21 Février 2022.
Le formulaire de soumission est disponible via : https://bit.ly/3umha0A
Un comité de sélection va procéder à la sélection des associations nationales. La liste des six associations retenues sera publiée sur le site web du Partenariat de Ouagadougou.
4.2. Demi-finale
Les six associations sélectionnées se défieront lors de la demi-finale autour de leur plan de plaidoyer et des problématiques ou questions de recherches prioritaires en SSRAJ qu’elles auront identifiées. Elles bénéficieront dès la demi-finale d’un accompagnement technique (coaching) par une des organisations membres du Think Tank Jeunes du PO. Sur les six organisations sélectionnées, quatre (04) seront retenues pour la finale.
4.3. Finale
La finale se déroulera en ligne et sera articulée autour de la gestion et l’utilisation des données de recherche (connaissance produite par la recherche) pour accélérer les progrès en Droits et Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et Jeunes au sein du Partenariat de Ouagadougou.
Les quatre (4) associations finalistes compétiront devant le jury et à l’issu de leur prestation, un classement sera fait par ordre de mérite.
5. Prix
Les 4 finalistes bénéficieront d’un certificat de participation Les 03 premiers seront prioritaires pour le fond FACE (Fonds d’apprentissage, de coordination et d’échanges d’expérience)
6. Quelques dates importantes
Candidatures phase de sélection: 04 Février au 21 Février 2022
Publication liste des associations sélectionnées: 2 Mars 2022
Demi-finale: 18 Mars 2022
Finale: 08 Avril 2022
N.B : Les dates prévues pour la demi-finale et la finale sont susceptibles de modification.
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