Après trois jours d’intenses d’échanges sur la planification familiale, la 8e RAPO a tiré ses rideaux hier à Cotonou au Bénin. Les acteurs de la planification demandent plus d’engagement aussi bien des pays, des partenaires que des jeunes.
Dans son intervention, Dr Fatoumata Haidara, présidente de l’UCPO s’est dite réjouie de la réunion qui, selon elle, a tenu ses promesses sur les différents thèmes retenus. Cependant, elle estime qu’il reste d’importants défis à relever afin d’atteindre l’objectif de 2.2 millions d’utilisatrices additionnelles pour les méthodes contraceptives.
Le directeur exécutif d’Intrahealth, M. Pape Gaye a estimé quant à lui que l’engagement des bailleurs est assez particulier pour cette région. Selon lui, il faut bâtir un programme sur une plateforme que les jeunes ont demandé. « La planification familiale est le moteur clé de notre développement. L’Afrique ne va pas se développer si nous ne nous lançons pas dans la gestion de la fécondité », a-t-il soutenu.
De son côté, le représentant des jeunes Romaric OUITONA a affirmé que les jeunes se réjouissent de la façon dont le PO les a impliqués. «Nous voulons la gratuité des méthodes de contraceptives pour les jeunes», a rappelé Romaric OUITONA. Cette sollicitation a trouvé écho chez l’ambassadeur des Pays-Bas au Bénin Catharina Geetrida Maria Tjoelker-Kleve qui a invité les acteurs à aller vers des ambitions beaucoup plus grandes pour réaliser la capture du dividende démographique. «Donnons la place aux jeunes et c’est eux qui vont décider sur notre futur et c’est eux qui vont capturer le dividende démographique». Quant au ministre de la santé du Bénin, M. Benjamin Hounkpatin, a affirmé que les jeunes constituent un enjeu mais peuvent également devenir une opportunité pour les actions visant à briser les barrières de la planification familiale.
Mame Diarra DIENG et Nobime Flore