Les principales priorités du ministère burkinabè de la santé en 2018 concernent l’application de la loi sur la fonction publique hospitalière, le développement effectif de tous les projets d’infrastructures sanitaires. L’effectivité de la garantie de la sécurité sanitaire, de la sécurité alimentaire et la déclaration officielle de la gratuité de la planification familiale sont également attendues d’ici à fin 2018.
Les responsables du ministère de la santé, de l’agriculture, des sports et de la solidarité nationale se sont retrouvés à Ouagadougou ce lundi 5 mars 2018. C’est à l’occasion d’une rencontre qui se tient dans le cadre de la revue annuelle 2017 du secteur de planification Santé. La réunion a pour but de renforcer le cadre de dialogue sectoriel nécessaire à l’amélioration de l’efficacité et de la synergie des interventions combinées du gouvernement et de ses partenaires dans le domaine sanitaire.
« Deux fois par an, nous devons nous assoir pour faire le bilan de la mise en œuvre des stratégies de développement du Burkina dans le secteur de la santé, notamment en ce qui concerne le développement du capital humain », a expliqué le ministre de la santé, Nicolas Meda.
Il a indiqué que faire en sorte que la population soit apte à produire pour elle-même et pour les autres, c’est rendre la population en bonne santé. Trois principaux effets sont attendus concernant le développement du capital humain. Il s’agit de garantir à tous l’accès à des soins de qualité, améliorer la nutrition des mères et des enfants et accélérer la transition démographique pour permettre au pays de capturer le dividende.
Selon le ministre, à l’étape actuelle, sur les 27 mesures de 2017, seulement 6 n’ont pas encore été mises en œuvre complètement. Le taux de réalisation de la stratégie de développement dans le secteur est évalué à 78%. Les acteurs sont actuellement en train de poursuivre la mise en œuvre des 6 mesures restantes en l’occurrence la gratuité des soins, la lutte contre les mutilations génitales féminines, la lutte contre le mariage des enfants, l’acquisition d’intrants agricoles.
Les priorités de 2018, a confié Nicolas Meda, « c’est essentiellement la mise en œuvre de la loi sur la fonction publique hospitalière, le développement de tous les projets d’infrastructures sanitaires, la garantie de la sécurité sanitaire et surtout de la sécurité alimentaire, et enfin une mesure phare qu’on attend, la déclaration de la gratuité de la planification familiale pour les femmes et les jeunes filles ».
Noufou KINDO
Publié le 05-03-2018 dans Burkina 24