Le centre Aoua Kéita de Bamako abrite du 23 au 25 février 2017 la formation de redynamisation des membres du réseau Islam populations de développement sur la planification familiale. Organisée par ledit réseau avec le soutien et accompagnement du projet de l’USAID, Health Police plus (HP+) et du ministère de la santé à travers la Direction Nationale de la Santé (DNS), l’ouverture des travaux a été faite par Mme Maiga Fatoumata Maiga, représentante de la DNS. C’était en présence du Dr Seydou Traoré d’HP+, projet œuvrant pour la santé de la mère et de l’enfant.
L’objectif de cet atelier, souligne le président du réseau islam population développement, El Hadji Zéydi Makan Dramé, est de contribuer à amélioration des conditions de vie de la santé reproductive des femmes et de l’enfant à travers la Planification familiale (PF). De façon spécifique, il s’agit pour les participants (imams, enseignants coraniques, membres, leaders religieux, etc.) venus de régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti et des six communes du district de Bamako (une cinquantaine), d’amener les leaders à entreprendre des actions positives pour la promotion de la planification familiale; les sensibiliser sur leurs rôle et responsabilités vis-à vis des femmes et des enfants; clarifié la position de la religion musulmane sur l’utilisation des méthodes modernes de la PF; réviser le statut et règlement du réseau islam population et développement.
Le président du réseau islam population développement, Elhadji Zéydi Makan Dramé, a souligné que pour être en bonne santé, il faut avoir des informations nécessaires. «C’est pourquoi il est attendu de nous au sortir de cette formation une clarification et justification de la position de la religion musulmane sur l’utilisation des méthodes modernes sur la PF. Pour qu’à notre tour, nous soyons des relayeurs, des messagers à l’endroit des communautés pour une meilleure compréhension sur la PF», dit-il. Ce qui permettra de réduire de lutter contre la prévalence contraceptive (9,9%) selon le résultat primaire de l’’Edsm (2012-2013) malgré les efforts de l’Etat et des partenaires. Pour terminer, il a salué et remercié le ministère de la santé et le projet HP+ pour leur soutien et accompagnement aux côté du réseau dans la lutte pour maintenir le bien être des femmes et de leurs enfants. Ces derniers, en retour, on félicité le réseau pour son implication dans ce combat sur la santé familiale. Ils ont par ailleurs promis leur accompagnement pour que le réseau atteigne son objectif. Ce qui va dans le sens de la réduction des mortalités maternelles, néonatales et infantiles.
Hadama B. Fofana