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Journée internationale de la jeune fille : L’ONG Plan International se penche sur l’éducation des filles

La directrice générale de la femme et du genre, Edwige N. Sankara, a présidé, ce jeudi 10 octobre 2019 à Ouagadougou, la cérémonie de commémoration de la Journée internationale de la jeune fille, célébrée le 11 octobre de chaque année. Cette activité a été organisée par Plan International afin de se pencher sur la question de l’épanouissement de la jeune fille Burkina Faso.

« Avec elle : encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles ». C’est sous ce thème que le monde entier célèbre cette année, le 11 octobre, la Journée internationale de la jeune fille. Une journée instaurée depuis le 11 octobre 2012 par l’Assemblée générale des Nations unies sous le leadership de Plan International. Cette année, la commémoration a été anticipée ce jeudi 10 octobre au niveau du Burkina par Plan international. L’ONG a choisi de se pencher sur les questions des grossesses précoces et des menstrues en milieu scolaire et sur l’image de la femme dans les médias. Le défi majeur de Plan international, selon son représentant résidant, Yaouba Kaigama, est l’accès de la jeune fille à l’éducation.

« Et le plus important, ce n’est pas seulement son accès à l’éducation mais il faut qu’elle y reste jusqu’à terminer ses études », a précisé le représentant résident. Et cette journée, dit-il, a été une opportunité pour Plan International de mettre en exergue tout le travail de sensibilisation abattu avec tous les partenaires dans la cadre de l’épanouissement de la jeune fille.

« Car si nous voulons changer la société, il faut commencer par la jeune fille, parce que si elle a la maîtrise de son destin, c’est toute la nation qui a la maîtrise de son destin. Et au niveau de Plan, nous sommes satisfaits d’être rassemblés avec ces jeunes et les représentants des membres du gouvernement pour sensibiliser sur la question », a ajouté Yaouba Kaigama.

L’éducation de la jeune fille, un défi majeur à relever

La directrice générale de la femme et du genre, Edwige Sankara, s’est, elle aussi, penchée sur l’importance des thèmes choisis cette année. Pour elle, la question de l’éducation reste toujours un défi à relever au niveau du Burkina. Car, il y a beaucoup d’entraves qui freinent encore l’éducation de la jeune fille. En plus de ce défi, il y a le fait que les jeunes filles ne sont pas très présentes dans les centres professionnels, parce qu’elles sont défavorisées au niveau du collège.

Madame Sankara a indiqué qu’au niveau du ministère en charge de la Femme, plusieurs stratégies sont mises en œuvre pour aider les jeunes filles. De ces stratégies, elle a cité entre autres la stratégie nationale de promotion et de protection de la jeune fille, adoptée en 2015 pour promouvoir ses droits relatifs à la lutte contre les grossesses précoces, la promotion du bien-être et la santé de la reproduction, etc. « Et c’est en ce sens que cette activité est très louable, parce qu’elle permet aux jeunes filles de prendre conscience des différentes inégalités auxquelles elles sont confrontées et aussi lutter contre toutes les adversités », a fait entendre Edwige Sankara.

Yvette Zongo

Publié le 10-10-2019 dans le faso

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