La Direction Départementale du Plan et du Développement du Mono, en collaboration avec la Préfecture de Lokossa a commémoré en différé ce vendredi à Adohoun, Commune d’Athiémé, la 32ème édition de la Journée Mondiale de la Population placée sous le thème » les droits et les choix sont la réponse: qu’il s’agisse de baby-boom ou de contrôle de naissances, la solution consiste à donner la priorité à la santé reproductive et aux droits de tous ».
Président de la Commission Départementale de Population du Mono, le Préfet Bienvenu D. Milohin a, à la faveur de la commémoration en différé de la JMP, rappelé aux participants l’origine de cette journée célébrée chaque 11 juillet depuis 1987. Selon le Préfet, en instituant la JMP, les Nations Unies ont voulu créer un creuset pour attirer l’attention du monde entier sur les problèmes de populations et de développement. C’est dans cette dynamique, rappelle l’autorité préfectorale, que le gouvernement a réussi à inscrire le Bénin dans les nations africaines bénéficiaires du projet « autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel SWEDD ». Par cet acte majeur, poursuit-il, « le gouvernement entend accélérer la capture du dividende démographique par le biais de l’autonomisation des femmes et des filles». A en croire le préfet Milohin, le gouvernement insiste également sur l’importance de la santé sexuelle et reproductive ainsi que sur la planification familiale comme condition préalable à l’autonomisation des femmes.
Toujours pour le Préfet, la célébration de l’édition 2021 de la Journée Mondiale de la Population, est un appel pressant pour que les acteurs à divers niveaux s’engagent à protéger aux regards du projet SWEDD dans un contexte de COVID-19, les filles et femmes pour l’autonomisation de la gent féminine, afin que les nombreux programmes que le gouvernement s’emploie à mettre en œuvre dans ce sens connaissent un aboutissement heureux.
La particularité de la commémoration de la JMP à Adohoun, a souligné Raymond Djossou, DDPD Mono/Couffo, est la sensibilisation des participants à travers une communication sur le dialogue parents-enfants parce que, précise-t-il, «les enfants n’arrivent pas à suivre tous les conseils qu’on leur donne et n’arrivent pas à bien se comporter actuellement».
Soulignons que les femmes participantes ont eu droit au dépistage du cancer du col de l’utérus et de seins. Pour contribuer à la sauvegarde des vies humaines dans les formations sanitaires, quelques poches de sang ont été prélevées.
Publié le 16-07-2021 dans ABP