Les pays du PO impliquent de plus en plus les autres secteurs de la vie socio-politique à la promotion de la planification familiale. Les documents stratégiques comme les plans nationaux de repositionnement de la PF sont conçus et mis en œuvre par des équipes mixtes composées de représentants des ministères de la santé, de la jeunesse, de la femme mais aussi du parlement, de la société civile et des organisations de jeunesse.
Plus qu’un slogan, la multisectorialité de la PF est un concept qui prend corps petit à petit dans les 9 pays du PO. Le constat a été fait, hier, lors d’une session pendant laquelle la parole a été donnée aux représentants des pays. Au Togo, au-delà des départements de tutelle, les conseils de quartiers sont associés aux actions de sensibilisation en faveur de l’éducation sexuelle des jeunes. « Les femmes sont aussi mobilisées à travers les activités génératrices de revenus », témoigne Dédé Soké Folly-Nostron, chef de la division du genre et de la promotion de la femme au Togo.
En Guinée, les jeunes et les femmes de foi conduisent les sensibilisations auprès des couches conservatrices. « Les jeunes ont activement participé au nouveau plan national budgétisé de repositionnement de la PF», explique Oubaidou Sow du ministère de la jeunesse de la Guinée.
Tous les pays du PO sont dans la dynamique d’une démarche inclusive, prenant en compte tous les secteurs. « La santé est un domaine transversal, c’est pourquoi plusieurs secteurs sont impliqués », estime Sorofing Traoré, présidente des jeunes ambassadeurs de la PF au Mali.
Malgré ces efforts enregistrés dans les neuf pays, les coordinations des coalitions nationales doivent être plus dynamiques, propose Smith Herman Ahouandjinou, du ministère béninois de la jeunesse.
Afiwa Mata Ahouadjogbé