L’association SOS/Jeunesse et défis tient depuis ce mardi 11 octobre 2016, un atelier de validation du plan d’action de plaidoyer du sous-groupe jeunes du Groupe technique/Santé en reproduction (GT/SR). Durant deux jours, les participants vont réfléchir à une meilleure prise en compte des besoins de ces derniers dans le plan d’accélération de la planification familiale 2016-2020.
Les comportements sexuels à risques se développent de plus en plus au sein de la population, particulièrement au sein de sa jeunesse. C’est pour palier à cette situation, que l’association SOS/Jeunesse et défis (SOS/JD) a initiée l’atelier de validation du plan d’action de plaidoyer des jeunes. Organisé avec le sous-groupe jeunes du Groupe technique/Santé en reproduction (GT/SR), les travaux permettront de les organiser davantage, de les outiller et de les guider à prendre en main leur destin.
Présidant la cérémonie d’ouverture, la directrice de la santé et de la famille, a salué l’initiative. Selon, Dr Ramatou Sawadogo, les plans d’action antérieurs, en matière de planification familiale, ont montré des insuffisances liées au fait qu’ils ne prenaient pas en compte les besoins spécifiques des jeunes. Pour elle, il s’agit d’une question de développement, dans la mesure où la démographie galopante crée des pressions sur les ressources. Aussi, a-t-elle invité les participants à identifier les préoccupations des jeunes et à proposer des activités qui permettront de les prendre davantage en compte dans le plan d’action.
Encourager des comportements responsables.
Selon le coordonnateur national de SOS/JD, Célestin Compaoré, les nouveaux comportements sexuels des jeunes sont facilités par l’accroissement rapide de la population et le développement des moyens de communication. De même les mutations sociales comme l’effondrement de l’autorité familiale et la baisse des revenus des ménages favorisent le développement des comportements à risque chez les jeunes. Il s’en suit alors des rapports sexuels non protégés et des grossesses précoces. L’action de SOS/JD servira ainsi à développer des stratégies pour favoriser l’accès des jeunes à l’information afin de les préparer à une sexualité responsable.
Nouroudine Lenoble LOUGUE