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Le Burkina Faso partage son expérience à Niamey

Le Burkina Faso est présent à la 11eme RAPO, qui se tient du 12 au 15 décembre 2022 à Niamey, au Niger, avec une forte délégation. Les représentants du « Pays des hommes intègres » vont partager leurs expériences en matière de santé sexuelle et reproductive, à travers des panels, et ce, en lien avec le thème de la présente édition « Développement socio-économique et planification familiale ».

Après deux éditions virtuelles, en 2020 et 2021, la 11e Rencontre Annuelle du Partenariat de Ouagadougou (RAPO), se tient du 12 au 15 décembre 2022, à Niamey dans la capitale nigérienne. C’est sur le thème « Développement socio-économique et planification familiale ». Pour cette année, le Burkina Faso a sacrifié à la tradition avec une forte délégation. Elle est conduite par la Directrice de la Santé et de la Famille, au sein du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Valérie Zombré. La délégation officielle est composée de deux représentants du ministère en charge de la santé, un de l’Action humanitaire et un de l’économie et des finances, a expliqué la cheffe de la délégation burkinabè, Valérie Zombré.

Elle a précisé que la délégation officielle a été soutenue par des représentants de la société civile, des ONG, des chercheurs, des partenaires techniques et financiers. A cela, se sont ajoutés des responsables d’associations de leaders coutumiers et religieux et de jeunes. Des acteurs présents pour échanger et partager leurs expériences autour des thématiques de la planification familiale.

« La RAPO est une opportunité pour chaque pays de faire le bilan en termes de recrutement de nouvelles utilisatrices, de tirer les leçons apprises. La RAPO est aussi une plateforme d’échanges et de partages d’expériences », a soutenu la directrice de la santé et de la famille. C’est pourquoi, présent à cette l’édition, le Burkina Faso va contribuer à travers son expérience communautaire en matière de planification familiale à travers des panels.

C’est le cas de la Directrice Exécutive d’Initiative Pananetugri pour le Bien-Être de la Femme (IPBF), Micheline Kabore, à la session Parallèle III sur « Femmes, Actrices de développement économique et social » ; elle s’est intéressée à « L’éducation financière et sociale facteur de développement socioéconomique des femmes ». A la session plénière 1 sur les « solutions au défi du financement domestique de la PF », Abdoul Wahab Kiendrebeogo, Point focal The Challenge Initiative (TCI) – mairie de Ouagadougou, champion PF, a fait également une présentation sure « la multisectorialité au cœur du financement local ». Quant à Bintou Marie Ruth Diallo, Directrice Exécutive de la Coalition des Femmes Leaders du Burkina Faso, elle va animer la session plénière 2 sur « l’égalité de genre au cœur des Mouvements Féministes Africains ».

Impact du terrorisme sur l’accès des jeunes aux services de SSR

A son tour, l ’Association AIESEC Burkina, la plateforme internationale permettant aux jeunes de développer et d’explorer leur potentiel en leadership, a participé à la finale de la deuxième édition du concours de plaidoyer des associations jeunes du Partenariat de Ouagadougou sur le thème «la prise de décisions basée sur les évidences en santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes (SSRAJ) ». Représentée par son Président, Siembou Niamba, la Responsable Marketing, Samiratou Kaboré, et l’ancienne Présidente, Linda Traoré, l’équipe du Burkina à mener son plaidoyer sur « l’impact du terrorisme sur l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive des jeunes filles et femmes de la région du Centre – Nord ». Elle s’en est sortie avec la 2e place. Un rang qui satisfait la cheffe de la délégation burkinabè, Valérie Zombré.

« Nos jeunes ont fait un très bon plaidoyer pour l’accès aux services des jeunes filles et femmes en déplacement forcé dû à la crise sécuritaire que traverse le pays. Félicitations à eux et à leur coach. Ils ont en outre interpelé le ministère de la santé à développer des actions concrètes en faveur de ces personnes. », s’est-elle exprimée.

La première journée de la RAPO 2022 a été consacrée aux jeunes. En se réjouissant de la leur participation active, elle se dit convaincue d’avoir beaucoup appris d’eux, des innovations majeures pour améliorer l’accès à la planification familiale et ce à travers l’utilisation des TIC pour le changement et avoir de nouvelles utilisatrices. « Dans la jeunesse, nous avons du potentiel pour faire le plaidoyer. La relève est donc assurée », a conclu Valérie Zombré.

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