7 juin 2021
Le médiateur de la République, Me ALI SIRFI MAIGA a présidé, ce dimanche 6 juin 2021 à Maradi, à l’ouverture des travaux de la campagne Nationale de plaidoyer sur « les enjeux de l’actualisation des cadres juridiques protégeant les femmes et les filles des violences. »
Cette activité de 15 jours entre dans le cadre du programme spot ligth, financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Au cours de cette campagne, il s’agit pour le médiateur de la République de réunir autour des différents textes juridiques nationaux tous les acteurs concernés par la question en vue de mener un toilettage et des analyses pertinentes de ces textes tout en ayant comme objectif, leur harmonisation aux cadres juridiques internationaux et régionaux régissant les droits de la femme.
À ce titre, plusieurs comités de réflexions et d’analyses seront mis en place au niveau de chaque région afin d’analyser les textes juridiques portant sur le droit de la femme au Niger ; faire une analyse critique de ces textes afin de dégager les limites au vu de la réalité sociale et enfin, formuler des recommandations dans le cas où le texte présente des limites et/ou proposer des avant-projets de textes dans le cas où l’encadrement juridique est inexistant.
Dans son discours d’ouverture de cette rencontre, Me ALI SIRFI MAIGA a indiqué que ‘’notre pays est contrarié dans son développement par une multitude de facteurs, entre autres la question de l’effectivité des droits fondamentaux de la personne humaine’’.
En la matière, poursuit-il, ‘’les statistiques, et même les témoignages nous indiquent que la situation est encore alarmante s’agissant de certains droits spécifiques comme le droit des femmes et de la jeune fille’’.
‘’Il nous faut donc travailler sans cesse, il nous faut réfléchir pour, tous ensemble, trouver la formule sociale qui va consolider les droits’’ a-t-il dit. Maître ALI SIRFI MAIGA a indiqué qu’au-delà du simple plaidoyer, ‘’nous sommes dans la logique d’un combat, le combat contre les résistances multiformes qui retardent notre société et qui bloquent notre pays en ce qui concerne son développement économique’’.
‘’En somme, au-delà du toilettage des textes pour les adapter à l’évolution de notre temps, il faut stimuler les conditions d’un changement de mentalité à tous les niveaux, parce que les auteurs de ces violations sont peut-être dans un enfermement culturel qui leur donne une grossière appréciation des droits et devoirs de la personne humaine’’ a-t-il laissé entendre.
Pour le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou ‘’la problématique de la lutte contre la Violence Basée sur le Genre figure parmi les priorités des plus hautes autorités de notre pays au premier rang desquelles, SEM Mohamed Bazoum, président de la République, Ouhoumoudou Mahamadou, premier ministre, chef de Gouvernement’’.
‘’La situation de Violence Basée sur le Genre dans la région de Maradi préoccupe à plus d’un titre les autorités régionales comme l’attestent les actions entreprises en leur faveur depuis l’avènement de la 7 République. Pour mémoire, le pouvoir public avec l’appui des partenaires a entrepris des actions en vue de remédier à cette situation’’ a-t-il souligné.
Pour lui, ce programme, après un (1) an de mise en œuvre, a permis d’espérer un lendemain meilleur à toutes les femmes nigériennes dans leur ensemble. À titre illustratif, Soumana karimou d’indiquer que ‘’ce programme a permis de renforcer les capacités de 22.593 personnes sur le changement de comportement positif en matière de violence sur le genre, droit humain et la santé de la reproduction’’.
La représentante du PNUD au Niger pour sa part a indiqué que ‘’nous avons tous et toutes intérêt à travailler ensemble à éradiquer ce fléau’’, car a-t-elle estimé, ‘’personne ne peut le faire séparément’’. Elle a précisé que ce programme est piloté et mis en œuvre par quatre agences du système des nations unies que sont le PNUD, l’UNICEF, l’UNFPA et ONU FEMMES.
‘’C’est une question d’honneur pour nous, puisque le Niger fait partie des rares pays qui bénéficient de ce programme. Le PNUD compte sur l’implication de tous pour une réussite éclatante de ce programme’’ a-t-elle souhaité.
Elle a, toutefois, reconnu que les chefs traditionnels, les chefs religieux font de leur mieux, mais il faut que ‘’nous conjuguions nos efforts pour aboutir à un changement remarquable’’. Elle a enfin réaffirmé que ‘’son institution compte énormément sur l’engagement des couches sociales concerné’’.
AT/AS/ANP
Publié le 06-06-2021 dans anp
La Réunion Annuelle du Partenariat de Ouagadougou (RAPO) est l’événement phare rassemblant les partenaires, acteurs de la société civile, décideurs, chercheurs et donateurs engagés dans la planification familiale et la santé reproductive en Afrique de l’Ouest. L’édition 2024 aura un format diffèrent et regroupera en majorité les points focaux du PO/FP2030 et des experts. Prévue […]
Lana Dakan,Global Reproductive Health Director La Fondation David et Lucile Packard est fière de soutenir l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou et son rôle essentiel dans le renforcement de la volonté politique, des politiques et du financement en faveur de l’accès à la contraception pour les femmes et les jeunes en Afrique de l’Ouest […]
Par Shani Turke, Marieme Fall, Marie Ba, Sokhna Aminata Diop, Mohamed Ly, Elizabeth Larson, Elizabeth Arlotti-Parish,Sarah Nehrling Introduction Lors d’une conférence internationale sur la santé publique qui s’est tenue en 2022 et qui a réuni plus de 3 000 professionnel.le.s de la santé sexuelle et reproductive (SSR) du monde entier, un chercheur francophone a commencé […]